Poème par+prise - 15 Poèmes sur par+prise


15 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : âpre âpres âpreté épair épairs épar épars épart épeire épeires épeura épeurai épeurais épeurait épeuras épeurât épeure épeuré épeurée épeurées épeurer épeurera épeurerai épeurerais épeurerait épeureras épeures épeurés épiaire ...


Quand je suis ivre de tourment,
Gisant
malade au fond du gouffre,
Je
ne me meurs pas faiblement,
C’est
par ma force que je souffre.

Par
tant de force, et par l’essai
De
calmer l’âme belliqueuse !
Qui
peut comprendre cet excès ?
La
douleur, c'est ce que l’on sait,
La
douleur n'est pas partageuse.

Elle
est notre savoir secret,
Notre
silence, quoi qu'on fasse;
Si
nos cris remplissaient l’espace,
Personne
encore ne saurait;

La
douleur, c'est le point de rage
le sort le plus redouté
Vient
défier notre courage
La
douleur, c'est la volonté,

La
volonté des coeurs sans bornes,
Bondissants
comme des taureaux,
Qui
, le front dur, le regard morne,
L
'épée ancrée entre les cornes,
Sont
étonnés de souffrir trop !

-
Ô volonté simple et féroce,
Que
tout méprise et veut dompter,
Toi
qui connais la gloire atroce
De
ne pouvoir pas accepter,

C
'est toi l'horreur et la noblesse
Du
désir qui, triste, assagi,
Ne
saigne plus quand tout le blesse,
Et
qui se tait quand il rugit !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 747 votes


Notre cœur est semblable en notre sein de femme,
Très chère ! Notre corps est pareillement fait.
Un même destin lourd a pesé sur nos âmes,
Nous nous aimons et nous sommes l’hymne parfait.

Je traduis ton sourire et l’ombre sur ta face.
Ma douceur est égale à ta grande douceur,
Parfois même il nous semble être de la même race
J’aime en toi mon enfant, mon amie et ma sœur.

Comme toi j’aime l’eau solitaire, la brise,
Les lointains, le silence et le beau violet
Par la force de mon amour, je t’ai comprise :
Je sais exactement quelle chose te plaît.

Voici, je suis plus que tienne, je suis toi-même.
Tu n’as point de tourment qui ne soit mon souci
Et que pourrais-tu donc aimer que moi je n’aime ?
Et que penserais-tu que je ne pense aussi ?

Notre amour participe aux choses infinies,
Absolu comme sont la mort et la beauté
Voici, nos cœurs sont joints et nos mains sont unies
Fermement dans l’espace et dans l’éternité.
Union
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 794 votes