Poème pareille+eau - 14 Poèmes sur pareille+eau


14 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : pairle pairles par-là paralysé pareil pareille pareilles pareils parélie parélies parhélie parhélies parla parlai parlais parlait parlas parlât parle parlé parlée parlées parles parlés parloté parole paroles paroli parulie ...


Un loup, qui commençait d'avoir petite part
Aux
brebis de son voisinage,
Crut
qu'il fallait s'aider de la peau du renard,
Et
faire un nouveau personnage.
Il
s'habille en berger, endosse un hoqueton,
Fait
sa houlette d'un bâton,
Sans
oublier la cornemuse.
Pour
pousser jusqu'au bout la ruse,
Il
aurait volontiers écrit sur son chapeau :
" C
'est moi qui suis Guillot, berger de ce troupeau. "
Sa
personne étant ainsi faite,
Et
ses pieds de devant posés sur sa houlette,
Guillot
le sycophante approche doucement.
Guillot
, le vrai Guillot, étendu sur l'herbette,
Dormait
alors profondément ;
Son
chien dormait aussi, comme aussi sa musette :
La
plupart des brebis dormaient pareillement.
L
'hypocrite les laissa faire ;
Et
pour pouvoir mener vers son fort les brebis,
Il
voulut ajouter la parole aux habits,
Chose
qu'il croyait nécessaire.
Mais
cela gâta son affaire :
Il
ne put du pasteur contrefaire la voix.
Le
ton dont il parla fit retentir les bois,
Et
découvrit tout le mystère.
Chacun
se réveille à ce son,
Les
brebis, le chien, le garçon.
Le
pauvre loup, dans cet esclandre,
Empêché
par son hoqueton,
Ne
put ni fuir ni se défendre.
Toujours
par quelque endroit fourbes se laissent prendre
Quiconque
est loup agisse en loup :
C
'est le plus certain de beaucoup.
Le Loup devenu Berger
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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Un jour où je ne pus comprendre
Ton
esprit qui songeait au loin,
Je
me sentis soudain moins tendre,
Et
peut-être je t'aimais moins.

Je
te voyais petit, l'espace
Me
reconquérait peu à, peu,
Je
regardais ces calmes cieux
jamais rien ne m'embarrasse.

Mais
alors tu mis sur mon coeur
Ton
beau visage sans réplique,
Et
je respirai ton odeur
Inconsciente
et tyrannique;

Sans
plus d'alarme et de fierté,
J
'absorbais avec gravité
Ton
âme innocente et physique,
Plus
ample pour moi que le ciel;

-
Senteur suave, âpre, vermeille,
Tiède
aveu confidentiel
D
'un corps qui songe ou qui sommeille,
C
'est toi la grâce nonpareille !

-
Ainsi sourd le parfum du miel
De
l'humble maison des abeilles...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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