Poème plus+alors - 19 Poèmes sur plus+alors
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Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épala épalai épalais épalait épalas épalât épale épalé épalée épalées épales épalés épaula épaulai épaulais épaulait épaulas épaulât épaule épaulé épaulée épaulées épaules épaulés épela épelai épelais épelait épelas ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeAlors Almitra parla à nouveau et dit,
Et qu’en est-il du Mariage, maître ?
Et il répondit en disant :
Vous êtes nés ensemble, et ensemble vous serez pour toujours
. Vous serez ensemble quand les blanches ailes de la mort disperseront vos jours.
Oui, vous serez ensemble même dans la silencieuse mémoire de Dieu.
Mais laissez l’espace entrer au sein de votre union.
Et que les vents du ciel dansent entre vous.
Aimez-vous l’un l’autre, mais ne faites pas de l’amour une chaîne.
Laissez-le plutôt être une mer dansant entre les rivages de vos âmes.
Emplissez chacun la coupe de l’autre, mais ne buvez pas à la même coupe.
Donnez à l’autre de votre pain, mais ne mangez pas de la même miche.
Chantez et dansez ensemble et soyez joyeux, mais laissez chacun de vous être seul.
De même que les cordes du luth sont seules pendant qu’elles vibrent de la même harmonie.
Donnez vos cœurs, mais pas à la garde l’un de l’autre.
Car seule la main de la Vie peut contenir vos cœurs.
Et tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus :
Car les piliers du temple se tiennent à distance,
Et le chêne et le cyprès ne croissent pas à l’ombre l’un de l’autre.
Le Prophète : Le mariage
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmePourquoi les boeufs traînent-ils les vieux chars pesants ?
Cela fait pitié de voir leur gros front bombé,
leurs yeux qui ont l'air de souffrance de tomber.
Ils font gagner le pain aux pauvres paysans.
S'ils ne peuvent plus marcher, les vétérinaires
les brûlent avec des drogues et des fers rouges.
Et puis dans les champs pleins de coquelicots rouges
les boeufs vont encore herser, racler la terre.
Il y en a qui se casse un pied quelquefois;
alors on tue celui-là pour la boucherie,
pauvre boeuf qui écoutait le grillon qui crie
et qui était obéissant aux rudes voix
des paysans qui hersaient sous le soleil fou,
pauvre boeuf qui allait il ne savait où.
Pourquoi les boeufs
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