Poème plus+de+larmes - 17 Poèmes sur plus+de+larmes


17 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épala épalai épalais épalait épalas épalât épale épalé épalée épalées épales épalés épaula épaulai épaulais épaulait épaulas épaulât épaule épaulé épaulée épaulées épaules épaulés épela épelai épelais épelait épelas ...


L'orgueil est l'ennemi constant
De
l'amour et de ses largesses;
Fort
comme la vie, il attend
Que
l'on retourne à sa noblesse.

Il
veille sur tout l'abandon,
Sur
tout le divin esclavage;
Il
n'accorde pas son pardon
Au
clair flamboiement des visages,

-
Aux visages lavés de pleurs,
À
ces larmes froides et rondes
Qui
ne sont pas de la douleur,
Mais
l'éblouissement du monde !

-
Certes, il est dur de quitter
Cet
orgueil prudent, fort et triste,
Qui
, repoussant la volupté,
Fait
croire à l'âme qu'elle existe;

Mais
à cause de cet effort
Par
qui tout l'être se surmonte,
Par
ce consentement de mort,
Il
est beau d'accepter la honte.

-
Je voudrais ne plus rien tenir
Que
de ton affable puissance,
Ne
respirer, ne me nourrir
Qu
'au doux gré de ta complaisance.

Qu
'il serait bon, ce dénuement,
Au
coeur royal que l'on détrône,
Et
qui vécut trop fièrement !
-
Être sans pain, sans vêtement,
Et
dans un tendre abaissement
En
recevoir de toi l'aumône...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Je reviens chercher l’illusion des choses
D’autrefois
, afin de gémir en secret
Et
d’ensevelir notre amour sous les roses
Blanches
du regret.

Car
je me souviens des divines attentes,
De
l’ombre et des soirs fébriles de jadis…
Parmi
les soupirs et les larmes ardentes,
Je
t’aimais, Atthis !

J’aimais
tes cheveux tramés de clairs de lune,
Ton
corps ondoyant qui se dérobe et fuit,
Tes
yeux que l’éclat de l’aurore, importune,
Bleus
comme la nuit.

J’aimais
le baiser de tes lèvres amères,
J’aimais
ton baiser aux merveilleux poisons,
Jadis
! Et j’aimais tes injustes colères
Et
tes trahisons…

Atthis
, aujourd’hui tu pâlis, et je passe
Tel
un exilé sans désir de retour,
Toi
, moins souriante, et moi, l’âme plus lasse,
Plus
loin de l’amour.

Voici
que s’exhale monte, avec la flamme
Et
l’essor des chants et l’haleine des lys,
L’intime
sanglot de l’âme de mon âme :
Je
t’aimais, Atthis.
Atthis
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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