Poème porte+faut - 23 Poèmes sur porte+faut


23 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : âpretés éparts épeurâtes épierrâtes éprîtes épurâtes parâtes parerâtes pariâtes parités partais partait parte partes parti partie parties partis partit partît partîtes partout parts parûtes perçâtes perçûtes pérîtes pérorâtes pérots ...


En ces temps merveilleux où la théologie
Fleurit
avec le plus de sève et d'énergie,
On
raconte qu'un jour un docteur des plus grands,
Après
avoir forcé les cœurs indifférents ;
Les
avoir remués dans leurs profondeurs noires ;
-
Après avoir franchi vers les célestes gloires
Des
chemins singuliers à lui-même inconnus,
les purs esprits seuls peut-être étaient venus, -
-
Comme un homme monté trop haut, pris de panique,
S
'écria, transporté d'un orgueil satanique :
Jésus
, petit Jésus ! Je t'ai poussé bien haut !
Mais
, si j'avais voulu t'attaquer au défaut
De
l'armure, ta honte égalerait ta gloire,
Et
tu ne serais plus qu'un fœtus dérisoire !

Immédiatement
sa raison s'en alla.
L
'éclat de ce soleil d'un crêpe se voila ;
Tout
le chaos roula dans cette intelligence,
Temple
autrefois vivant, plein d'ordre et d'opulence,
Sous
les plafonds duquel tant de pompe avait lui.
Le
silence et la nuit s'installèrent en lui,
Comme
dans un caveau dont la clef est perdue.
Dès
lors il fut semblable aux bêtes de la rue,
Et
, quand il s'en allait sans rien voir, à travers
Les
champs, sans distinguer les étés des hivers,
Sale
inutile et laid comme une chose usée,
Il
faisait des enfants la joie et la risée.
Châtiment de l'orgueil
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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Pauvre je ne peux pas vivre dans l'ignorance
Il me faut voir entendre et abuser
T
'entendre nue et te voir nue
Pour
abuser de tes caresses

Par
bonheur ou par malheur
Je
connais ton secret pas cœur
Toutes
les portes de ton empire
Celle
des yeux celle des mains
Des
seins et de ta bouchechaque langue fond
ET
la porte du temps ouverte entre tes jambes
La
fleur des nuits d'été aux lèvres de la foudre
Au
seuil du paysage où la fleur rit et pleure
Tout
en gardant cette pâleur de perle morte
Tout
en donnant ton cœur tout en ouvrant tes jambes

Tu
es comme la mer tu berces les étoiles
Tu
es le champ d'amour tu lies et tu sépares
Les
amants et les fous
Tu
es la faim le pain la soif l'ivresse haute

Et
le dernier mariage entre rêve et vertu.
Prête aux baisers résurrecteurs
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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