Poème refuse+aux - 6 Poèmes sur refuse+aux


6 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : raréfiez raréfiiez refaisais refaisait refaisiez refusa refusai refusais refusait refusas refuse refusée refusées refuses refusez refusiez réifiez réifiiez rerefaisais aïeux aux axa axai axais axait axas axât axe axé ...


Ne souffre pas; tu vois, je suis pourtant moi-même,
Malgré
les multiples aspects.
Tu
cherchais le repos ? Peut-être que tu m'aimes
Pour
cette absence de ta paix !

Concevais-tu
vraiment que le bonheur existe ?
Que
l'on donne un ordre au destin ?
N
'avais-tu donc jamais, d'un oeil lucide et triste,
Vu
le lent retour des matins ?

Dans
l'immense ouragancombattent les choses,
Poursuivais-tu
d'autres loisirs
Que
ces instants secrets où le désir compose
Un
baume d'âme et de plaisir ?

-
L'amour n'est pas un don qui rend plaisante et stable,
La
vie aux sursauts coutumiers;
Il
fait mieux mesurer l'immensité des sables,
Le
puits distant sous les palmiers !

Les
travaux des humains, comme ceux des abeilles,
Vaquent
aux soins de la cité,
Mais
tout l'effort profond ne rêve et ne conseille
Que
l'apaisante volupté;

C
'est elle la chétive et complète patrie
Dont
l'être est sans cesse exilé;
Acceptons
que le sort protège et contrarie
Un
voeu toujours renouvelé !

Acceptons
que demain, comme aujourd'hui, demeure
Un
jour d'espoir et de chagrin;
Il
est beau de goûter le plaisir souverain
Dans
l'étroit calice d'une heure !

Je
refuse de croire à des jours aplanis
pour nous deux l'injuste chance
Arrêterait
soudain, dans le temps infini,
L
'oscillement de ses balances.

Certes
j'eusse voulu charger d'un gai bonheur
Ma
méditative caresse,
Mais
peut-être ai-je mieux apparenté nos coeurs
Si
je t'ai donné la tristesse...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Les arbres ont gardé du soleil dans leurs branches.
Voilé
comme une femme, évoquant l’autrefois,
Le
crépuscule passe en pleurant… Et mes doigts
Suivent
en frémissant la ligne de tes hanches.

Mes
doigts ingénieux s’attardent aux frissons
De
ta chair sous la robe aux douceurs de pétale…
L’art
du toucher, complexe et curieux, égale
Les
rêves des parfums, le miracle des sons.

Je
suis avec lenteur le contour de tes hanches,
Tes
épaules, ton col, tes seins inapaisés.
Mon
désir délicat se refuse aux baisers ;
Il
effleure et se pâme en des voluptés blanches.
Le Toucher
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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