Poème repos+vie - 22 Poèmes sur repos+vie


22 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : râpa râpai râpais râpait râpas râpât râpe râpé râpée râpées râpes râpés rapiat rapiéça rapiéçai rapiéçais rapiéçait rapiéças rapiéçât rapt repaie repaies repais repaît repas répété répit repos reposé ...


Tandis que je parlais le langage des vers
Elle
s'est doucement tendrement endormie
Comme
une maison d'ombre au creux de notre vie
Une
lampe baissée au coeur des myrtes verts

Sa
joue a retrouvé le printemps du repos
O
corps sans poids pose dans un songe de toile
Ciel
formé de ses yeux à l'heure des étoiles
Un
jeune sang l'habite au couvert de sa peau

La
voila qui reprend le versant de ses fables
Dieu
sait obéissant à quels lointains signaux
Et
c'est toujours le bal la neige les traîneaux
Elle
a rejoint la nuit dans ses bras adorables

Je
vois sa main bouger Sa bouche Et je me dis
Qu'elle
reste pareille aux marches du silence
Qui
m'échappe pourtant de toute son enfance
Dans
ce pays secret à mes pas interdit

Je
te supplie amour au nom de nous ensemble
De
ma suppliciante et folle jalousie
Ne
t'en va pas trop loin sur la pente choisie
Je
suis auprès de toi comme un saule qui tremble

J'ai
peur éperdument du sommeil de tes yeux
Je
me ronge le coeur de ce coeur que j'écoute
Amour
arrête-toi dans ton rêve et ta route
Rends-moi
ta conscience et mon mal merveilleux


Elsa
Poèmes de Louis Aragon

Citations de Louis Aragon
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Dans mon chagrin, rien n'est en mouvement
J
'attends, personne ne viendra
Ni
de jour, ni de nuit
Ni
jamais plus de ce qui fut moi-même

Mes
yeux se sont séparés de tes yeux
Ils
perdent leur confiance, ils perdent leur lumière
Ma
bouche s'est séparée de ta bouche
Ma
bouche s'est séparée du plaisir
Et
du sens de l'amour, et du sens de la vie
Mes
mains se sont séparées de tes mains
Mes
mains laissent tout échapper
Mes
pieds se sont séparés de tes pieds
Ils
n'avanceront plus, il n'y a plus de route
Ils
ne connaîtront plus mon poids, ni le repos

Il
m'est donné de voir ma vie finir
Avec
la tienne
Ma
vie en ton pouvoir
Que
j'ai crue infinie

Et
l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau
Pareil
au tien, cerné d'un monde indifférent
J
'étais si près de toi que j'ai froid près des autres.
Ma morte vivante
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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