Poème confiance - 10 Poèmes sur confiance
10 poèmes
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Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : confiaient confiance confiances confiant confiante confiantes confiants confient confiions confina confinai confinaient confinais confinait confinâmes confinant confinas confinasse confinassent confinasses confinassiez confinassions confinât confinâtes confine confiné confinée confinées confinement ...
Ma morte vivante de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Dans mon chagrin, rien n'est en mouvement
J'attends, personne ne viendra
Ni de jour, ni de nuit
Ni jamais plus de ce qui fut moi-même
Mes yeux se sont séparés de tes yeux
Ils perdent leur confiance, ils perdent leur lumière
Ma bouche s'est séparée de ta bouche
Ma bouche s'est séparée du plaisir
Et du sens de l'amour, et du sens de la vie
Mes mains se sont séparées de tes mains
Mes mains laissent tout échapper
Mes pieds se sont séparés de tes pieds
Ils n'avanceront plus, il n'y a plus de route
Ils ne connaîtront plus mon poids, ni le repos
Il m'est donné de voir ma vie finir
Avec la tienne
Ma vie en ton pouvoir
Que j'ai crue infinie
Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau
Pareil au tien, cerné d'un monde indifférent
J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres.
Elle se penche sur moi de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Elle se penche sur moi
Le cœur ignorant
Pour voir si je l’aime
Elle a confiance elle oublie
Sous les nuages de ses paupières
Sa tête s’endort dans mes mains
Où sommes-nous
Ensemble inséparables
Vivants vivants
Vivant vivante
Et ma tête roule en ses rêves.
Je te l’ai dit pour les nuages de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Je te l’ai dit pour les nuages
Je te l’ai dit pour l'arbre de la mer
Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
Pour les cailloux du bruit
Pour les mains familières
Pour l’œil qui devient visage ou paysage
Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit bue
Pour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert
Je te l’ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse toute confiance se survivent.
Si calme la peau grise éteinte calcinée de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Si calme la peau grise éteinte calcinée
Faible de la nuit prise dans ses fleurs de givre
Elle n’a plus de la lumière que les formes.
Amoureuse cela lui va bien d’être belle
Elle n’attend pas le printemps.
La fatigue la nuit le repos le silence
Tout un monde vivant entre des astres morts
La confiance dans la durée
Elle est toujours visible quand elle aime.
Dominique aujourd'hui présente de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Toutes les choses au hasard
Tous les mots dits sans y penser
Et qui sont pris comme ils sont dits
Et nul n'y perd et nul n'y gagne
Les sentiments à la dérive
Et l'effort le plus quotidien
Le vague souvenir des songes
L'avenir en butte à demain
Les mots coincés dans un enfer
De roues usées de lignes mortes
Les choses grises et semblables
Les hommes tournant dans le vent
Muscles voyants squelette intime
Et la vapeur des sentiments
Le coeur réglé comme un cercueil
Les espoirs réduits à néant
Tu es venue l'après-midi crevait la terre
Et la terre et les hommes ont changé de sens
Et je me suis trouvé réglé comme un aimant
Réglé comme une vigne
A l'infini notre chemin le but des autres
Des abeilles volaient futures de leur miel
Et j'ai multiplié mes désirs de lumière
Pour en comprendre la raison
Tu es venue j'étais très triste j'ai dit oui
C'est à partir de toi que j'ai dit oui au monde
Petite fille je t'aimais comme un garcon
Ne peut aimer que son enfance
Avec la force d'un passé très loin très pur
Avec le feu d'une chanson sans fausse note
La pierre intacte et le courant furtif du sang
Dans la gorge et les lèvres
Tu es venue le voeu de vivre avait un corps
Il creusait la nuit lourde il caressait les ombres
Pour dissoudre leur boue et fondre leurs glacons
Comme un oeil qui voit clair
L'herbe fine figeait le vol des hirondelles
Et l'automne pesait dans le sac des ténèbres
Tu es venue les rives libéraient le fleuve
Pour le mener jusqu'à la mer
Tu es venue plus haute au fond de ma douleur
Que l'arbre séparé de la forêt sans air
Et le cri du chagrin du doute s'est brisé
Devant le jour de notre amour
Gloire l'ombre et la honte ont cédé au soleil
Le poids s'est allégé le fardeau s'est fait rire
Gloire le souterrain est devenu sommet
La misère s'est effacée
La place d'habitude où je m'abêtissais
Le couloir sans réveil l'impasse et la fatigue
Se sont mis à briller d'un feu battant des mains
L'éternité s'est dépliée
O toi mon agitée et ma calme pensée
Mon silence sonore et mon écho secret
Mon aveugle voyante et ma vue dépassée
Je n'ai plus eu que ta présence
Tu m'as couvert de ta confiance.
Poème de l'amour de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Ce n'est pas lorsque tu semblais
Indifférent, distrait et morne,
Que mon âme se dépeuplait
De sa ténacité sans borne.
- Mais parfois plus doux, plus aimant,
Riant, reprenant confiance
Et me regardant clairement,
Tu me tuais par l'espérance...
Poème de l'amour de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Je possédais tout, mais je t'aime
Mon être est par moi déserté;
Je vis distante de moi-même,
Implorant ce que j'ai été :
Songe à cette mendicité !
Est-ce ta voix ou ton silence,
Ou bien ces indulgents débats
Où, répétant ce que tu penses,
Je t'induis en tes préférences
Afin de suivre tous tes pas,
Qui me font, avec confiance,
Affirmer notre ressemblance,
Ô toi que je ne connais pas ?
Poème de l'amour de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
J’ai, dès l'enfance, avec un oeil audacieux,
Logé mon âme dans la nue;
Le sol brillant m'était moins proche que les cieux
Où jubilait ma bienvenue.
Je croyais au vivace et radieux retour
De ma tendresse dépensée:
Confiance, désir, bondissements, pensée,
Vous heurtiez un distrait séjour !
Lentement, en souffrant, je prenais l'habitude
Que désormais fût démêlé
Cet univers secret d'avec mon amplitude;
J’aimais mon royaume isolé.
- Amour, pourquoi crois-tu pouvoir nie consoler
Des obstacles que rien n'élude ?
Toi dont l'ardeur, autant que l'espace étoilé,
Contribue à ma solitude !
Poème de l'amour de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Les mots que tu me dis ne comptent pas beaucoup,
Mais si j'ai confiance en toi,
C'est pour ce mouvement du visage et du cou
D'une tourterelle qui boit.
Tes projets quelquefois sont obscurs et divers,
Pourtant jamais tu ne te nuis;
Ton souffle dans l'espace attiédirait l'hiver,
Ton rire est le croissant des nuits.
Je ne puis m'abuser alors que tu me plais :
Que peux-tu prendre ou bien donner,
Puisque l'étonnement dont mon coeur se repaît
Est de songer que tu es né ?...
Poème de l'amour de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Que crains-tu ? L'excès ? l'abondance
D'un coeur où tout vient s'engloutir ?
Tu crains ma voix, mon pas qui danse ?
Pourtant, j'ai si peur de meurtrir,
Même de loin, ta nonchalance !
Ma main se prive de saisir
Ta belle main qui se balance.
Tu vois, je me tiens à distance,
Renonçant au moindre plaisir....
Va, tu peux avoir confiance
Dans les êtres de grand désir !
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