Poème reveil+que - 11 Poèmes sur reveil+que
11 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ravala ravalai ravalais ravalait ravalas ravalât ravale ravalé ravalée ravalées ravales ravalés ravili ravilie ravilies ravilis ravilit ravilît ravioli raviolis réévalua réévaluai réévaluais réévaluait réévaluas réévaluât réévalue réévalué réévaluée ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeMatin, j'ai tout aimé, et j'ai tout trop aimé;
À l'heure où les humains vous demandent la force
Pour aborder la vie accommodante ou torse,
Rendez mon coeur pesant, calme et demi-fermé.
Les humains au réveil ont besoin qu'on les hèle,
Mais mon esprit aigu n'a connu que l'excès;
Je serais tel qu'eux tous, Matin! s'il vous plaisait
De laisser quelquefois se reposer mon zèle.
C'est par mon étendue et mon élan sans frein
Que mon être, cherchant ses frères, les dépasse,
Et que je suis toujours montante dans l'espace
Comme le cri du coq et l'ouragan marin !
L'univers chaque jour fit appel à ma vie,
J'ai répondu sans cesse à son désir puissant
Mais faites qu'en ce jour candide et fleurissant
Je demeure sans voeux, sans voix et sans envie.
Atténuez le feu qui trouble ma raison,
Que ma sagesse seule agisse sur mon coeur,
Et que je ne sois plus cet éternel vainqueur
Qui, marchant le premier, sans prudence et sans peur,
Loin des chemins tracés, des labours, des maisons,
Semble un dieu délaissé, debout sur l'horizon...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeC’est l’heure du réveil… Soulève tes paupières…
Au loin la luciole aiguise ses lumières,
Et le blême asphodèle a des souffles d’amour.
La nuit vient : hâte-toi, mon étrange compagne,
Car la lune a verdi le bleu de la montagne,
Car la nuit est à nous comme à d’autres le jour.
Je n’entends, au milieu des forêts taciturnes,
Que le bruit de ta robe et des ailes nocturnes,
Et la fleur d’aconit, aux blancs mornes et froids,
Exhale ses parfums et ses poisons intimes…
Un arbre, traversé du souffle des abîmes,
Tend vers nous ses rameaux, crochus comme des doigts.
Le bleu nocturne coule et s’épand… À cette heure,
La joie est plus ardente et l’angoisse est meilleure,
Le souvenir est beau comme un palais détruit…
Des feux follets courront le long de nos vertèbres,
Car l’âme ressuscite au profond des ténèbres,
Et l’on ne redevient soi-même que la nuit.
La Nuit est à nous
Poèmes de Renée Vivien
Citations de Renée Vivien
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