Poème servi+rien - 6 Poèmes sur servi+rien
6 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : servais servait serve serves servi servie servies servis servit servît survie survies survis survit survivais survivait survive survives éraient éraieraient éraierions éraierons éraieront éreinté érine érines héroïne héroïnes héron ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeTu m'as quittée; adieu, je pense à toi.
- Dans l'air du soir une horloge qui sonne ! -
Calme du ciel, douceur de ta personne,
Dans ta maison ta persistante voix !
Ta voix toujours, encor, loin de ma vie
À qui pourtant tout de ton être est dû;
Quelle que soit mon inlassable envie,
Ton corps, ce soir, est pour mes yeux perdu.
- Jamais mon coeur ne peut en ta présence
Te dénombrer les baumes qu'il contient;
Peut-être as-tu la juste connaissance
Que rien ne m'est qui ne soit d'abord tien.
C'est une étrange et formelle habitude
Que nous avons de ne rien confronter
De ton royaume et de ma servitude,
De ton silence et du mien à côté.
Une subtile et perspicace crainte
Nous fait chercher de délicats détours:
Quand notre amour veut exprimer l'amour,
Notre franchise est faite de nos feintes.
Ce pur silence, ample et de noble aloi,
Nous a toujours tout appris, sans offense.
Tacitement nous devinons nos lois,
Et notre énigme est notre confidence...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Si
c'est aimer, Madame, et de jour, et de nuit
Rêver, songer, penser le moyen de vous plaire,
Oublier toute chose, et ne vouloir rien faire
Qu'adorer et servir la beauté qui me nuit :
Si c'est aimer que de suivre un bonheur qui me fuit,
De me perdre moi même et d'être solitaire,
Souffrir beaucoup de mal, beaucoup craindre et me taire,
Pleurer, crier merci, et m'en voir éconduit :
Si c'est aimer que de vivre en vous plus qu'en moi même,
Cacher d'un front joyeux, une langueur extrême,
Sentir au fond de l'âme un combat inégal,
Chaud, froid, comme la fièvre amoureuse me traite :
Honteux, parlant à vous de confesser mon mal !
Si cela est aimer : furieux je vous aime :
Je vous aime et sait bien que mon mal est fatal :
Le coeur le dit assez, mais la langue est muette.
Madrigal
Poèmes de Pierre de Ronsard
Citations de Pierre de Ronsard
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