Poème ses+cheveux - 22 Poèmes sur ses+cheveux


22 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ès hésité s S.A sa saï saie saies sais saïs saisît sait sas sassé satî sauça sauçai sauçais sauçait sauças sauçât saut sauté se seau séché ses set si ...


Les mots sans qu'on les craigne ont d'effrayants pouvoirs,
Ils
sont les bâtisseurs hasardeux des pensées,
L
'âme la plus puissante est parfois dépassée
Par
ces rêves actifs que l'on voit se mouvoir.

-
Laissons se balancer dans leur ombre décente
L
'excessive tristesse et l'excessif besoin !
Confions
le secret ou la hâte oppressante
Au
silence sacré qui ne les livre point.

Un
souvenir dormant cesse d'être coupable,
Tout
ce qui n'est pas dit est innocent et vrai;
S
'il consent à garder sa face sombre et stable
Le
mensonge lui-même est un noble secret.

Ô
Vérité tentante et qu'il faut qu'on esquive,
Monacale
pudeur, effort, renoncement,
Sainteté
des torrents retenant leur eau vive,
Solitude
du coeur et de la voix qui ment !

Tendresse
de la main qui parcourt et qui lisse
La
vie atténuée et calme des cheveux,
Tandis
que le désir se prive du délice
De
déchaîner l'orage éloquent des aveux

Résolution
pure, auguste et difficile
De
n'accaparer pas l'esprit avec le corps,
De
rester étrangers, pour que le plus fragile
Ne
soit pas prisonnier de l'ineffable accord !

Feintise
d'être heureux en dehors de l'ivresse,
Accommodation
aux paisibles instants :
Plus
que les cris, les pleurs, les secours, les caresses,
Vous
êtes le mérite insondable et constant !

Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Dans l'azur de l'avril, dans le gris de l'automne,
Les
arbres ont un charme inquiet et mouvant.
Le
peuplier se ploie et se tord sous le vent,
Pareil
aux corps de femme où le désir frissonne.

Sa
grâce a des langueurs de chair qui s'abandonne,
Son
feuillage murmure et frémit en rêvant,
Et
s'incline, amoureux des roses du Levant.
Le
tremble porte au front une pâle couronne.

Vêtu
de clair de lune et de reflets d'argent,
S
'effile le bouleau dont l'ivoire changeant
Projette
des pâleurs aux ombres incertaines.

Les
tilleuls ont l'odeur des âpres cheveux bruns,
Et
des acacias aux verdures lointaines
Tombe
divinement la neige des parfums.
Les arbres
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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