Poème une+maison - 14 Poèmes sur une+maison
14 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : un unau unaus une unes uni unie unies union unions unis unit unît unité uns maison maisonnée maisonnées maisons maïzena maïzenas mezzanine mezzanines misaient misaine misaines misant misent misions ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeUne lice étant sur son terme,
Et ne sachant où mettre un fardeau si pressant,
Fait si bien qu'à la fin sa compagne consent
De lui prêter sa hutte, où la lice s'enferme.
Au bout de quelque temps sa compagne revient.
La lice lui demande encore une quinzaine ;
Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu'à peine.
Pour faire court, elle l'obtient.
Ce second terme échu, l'autre lui redemande
Sa maison, sa chambre son lit.
La lice cette fois montre les dents, et dit :
" Je suis prête à sortir avec toute ma bande,
Si vous pouvez nous mettre hors. "
Ses enfants étaient déjà forts.
Ce qu'on donne aux méchants, toujours on le regrette
Pour tirer d'eux ce qu'on leur prête,
Il faut que l'on en vienne aux coups ;
Il faut plaider, il faut combattre.
Laissez-leur prendre un pied chez vous,
Ils en auront bientôt pris quatre.
La Lice et sa Compagne
Poèmes de Jean de La Fontaine
Citations de Jean de La Fontaine
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeTu m'as quittée; adieu, je pense à toi.
- Dans l'air du soir une horloge qui sonne ! -
Calme du ciel, douceur de ta personne,
Dans ta maison ta persistante voix !
Ta voix toujours, encor, loin de ma vie
À qui pourtant tout de ton être est dû;
Quelle que soit mon inlassable envie,
Ton corps, ce soir, est pour mes yeux perdu.
- Jamais mon coeur ne peut en ta présence
Te dénombrer les baumes qu'il contient;
Peut-être as-tu la juste connaissance
Que rien ne m'est qui ne soit d'abord tien.
C'est une étrange et formelle habitude
Que nous avons de ne rien confronter
De ton royaume et de ma servitude,
De ton silence et du mien à côté.
Une subtile et perspicace crainte
Nous fait chercher de délicats détours:
Quand notre amour veut exprimer l'amour,
Notre franchise est faite de nos feintes.
Ce pur silence, ample et de noble aloi,
Nous a toujours tout appris, sans offense.
Tacitement nous devinons nos lois,
Et notre énigme est notre confidence...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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