Poème vis+encore - 20 Poèmes sur vis+encore

20 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : évadé évasé évidé évité évohé hâve hâves hévéa hévéas va vais vas vau Vaud vaut veau vêt veut veuve veuves via vidé vie vies vis visé vit vît vivais vivait vivat vive vives vivoté voeu voie voies vois voit vos voté voua vouai vouais vouait vouas vouât voue voué vouée vouées voues voués vous voûté vouvoie vouvoies vs vu vue vues vus Vve Yves en-cours encaquer encaquera encaquerai encaqueraient encaquerais encaquerait encaqueras encaquèrent encaquerez encaqueriez encaquerions encaquerons encaqueront encart encarta encartage encartages encartai encartaient encartais encartait encartâmes encartant encartas encartasse encartassent encartasses encartassiez encartassions encartât encartâtes encarte encarté encartée encartées encartent encarter encartera encarterai encarteraient encarterais encarterait encarteras encartèrent encarterez encarteriez encarterions encarterons encarteront encartes encartés encarteuse encarteuses encartez encartiez encartions encartonna encartonnai encartonnaient encartonnais encartonnait encartonnâmes encartonnant encartonnas encartonnasse encartonnassent encartonnasses encartonnassiez encartonnassions encartonnât encartonnâtes encartonne encartonné encartonnée encartonnées encartonnent encartonner encartonnera encartonnerai encartonneraient encartonnerais encartonnerait encartonneras encartonnèrent encartonnerez encartonneriez encartonnerions encartonnerons encartonneront encartonnes encartonnés encartonnez encartonniez encartonnions encartonnons encartons encartoucha encartouchai encartouchaient encartouchais encartouchait encartouchâmes encartouchant encartouchas encartouchasse encartouchassent encartouchasses encartouchassiez encartouchassions encartouchât encartouchâtes encartouche encartouché encartouchée encartouchées encartouchent encartoucher encartouchera encartoucherai encartoucheraient encartoucherais encartoucherait encartoucheras encartouchèrent encartoucherez encartoucheriez encartoucherions encartoucherons encartoucheront encartouches encartouchés encartouchez encartouchiez encartouchions encartouchons encarts encorbellement encorbellements encorda encordai encordaient encordais encordait encordâmes encordant encordas encordasse encordassent encordasses encordassiez encordassions encordât encordâtes encorde encordé encordée encordées encordent encorder encordera encorderai encorderaient encorderais encorderait encorderas encordèrent encorderez encorderiez encorderions encorderons encorderont encordes encordés encordez encordiez encordions encordons encore encorna encornai encornaient encornais encornait encornâmes encornant encornas encornasse encornassent encornasses encornassiez encornassions encornât encornâtes encorne encorné encornée encornées encornent encorner encornera encornerai encorneraient encornerais encornerait encorneras encornèrent encornerez encorneriez encornerions encornerons encorneront encornes encornés encornet encornets encornez 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encourût encourûtes engargoussa engargoussai engargoussaient engargoussais engargoussait engargoussâmes engargoussant engargoussas engargoussasse engargoussassent engargoussasses engargoussassiez engargoussassions engargoussât engargoussâtes engargousse engargoussé engargoussée engargoussées engargoussent engargousser engargoussera engargousserai engargousseraient engargousserais engargousserait engargousseras engargoussèrent engargousserez engargousseriez engargousserions engargousserons engargousseront engargousses engargoussés engargoussez engargoussiez engargoussions engargoussons engorge engorgé engorgea engorgeai engorgeaient engorgeais engorgeait engorgeâmes engorgeant engorgeas engorgeasse engorgeassent engorgeasses engorgeassiez engorgeassions engorgeât engorgeâtes engorgée engorgées engorgement engorgements engorgent engorgeons engorger engorgera engorgerai engorgeraient engorgerais engorgerait engorgeras engorgèrent engorgerez engorgeriez engorgerions engorgerons engorgeront engorges engorgés engorgez engorgiez engorgions engouer engouerez engoueriez engouerions engouerons engourdi engourdie engourdies engourdîmes engourdir engourdira engourdirai engourdiraient engourdirais engourdirait engourdiras engourdirent engourdirez engourdiriez engourdirions engourdirons engourdiront engourdis engourdissaient engourdissais engourdissait engourdissant engourdisse engourdissement engourdissements engourdissent engourdisses engourdissez engourdissiez engourdissions engourdissons engourdit engourdît engourdîtes enguirlanda enguirlandai enguirlandaient enguirlandais enguirlandait enguirlandâmes enguirlandant enguirlandas enguirlandasse enguirlandassent enguirlandasses enguirlandassiez enguirlandassions enguirlandât enguirlandâtes enguirlande enguirlandé enguirlandée enguirlandées enguirlandent enguirlander enguirlandera enguirlanderai enguirlanderaient enguirlanderais enguirlanderait enguirlanderas enguirlandèrent enguirlanderez enguirlanderiez enguirlanderions enguirlanderons enguirlanderont enguirlandes enguirlandés enguirlandez enguirlandiez enguirlandions enguirlandons enquérez enquériez enquérions enquérir enquérons enquerrez enquerriez enquerrions enquerrons ...

L'aigle avait ses petits au haut d'un arbre creux,
La laie au pied, la chatte entre les deux,
Et sans s'incommoder, moyennant ce partage,
Mères et nourrissons faisaient leur tripotage.
La chatte détruisit par sa fourbe l'accord ;
Elle grimpa chez l'aigle, et lui dit : " Notre mort
(Au moins de nos enfants, car c'est tout un aux mères)
Ne tardera possible guères.
Voyez-vous à nos pieds fouir incessamment
Cette maudite laie, et creuser une mine ?
C'est pour déraciner le chêne assurément,
Et de nos nourrissons attirer la ruine :
L'arbre tombant, ils seront dévorés ;
Qu'ils s'en tiennent pour assurés.
S'il m'en restait un seul, j'adoucirais ma plainte. "
Au partir de ce lieu, qu'elle remplit de crainte,
La perfide descend tout droit
A l'endroit
Où la laie était en gésine.
"Ma bonne amie et ma voisine,
Lui dit-elle tout bas, je vous donne un avis :
L'aigle, si vous sortez, fondra sur vos petits.
Obligez-moi de n'en rien dire :
Son courroux tomberait sur moi. "
Dans cette autre famille ayant semé l'effroi,
La chatte en son trou se retire.
L'aigle n'ose sortir, ni pourvoir aux besoins
De ses petits ; la laie encore moins :
Sottes de ne pas voir que le plus grand des soins,
Ce doit être celui d'éviter la famine.
A demeurer chez soi l'une et l'autre s'obstine,
Pour secourir les siens dedans l'occasion ;
L'oiseau royal, en cas de mine ;
La laie, en cas d'irruption.
La faim détruisit tout ; il ne resta personne
De la gent marcassine et de la gent aiglonne
Qui n'allât de vie à trépas :
Grand renfort pour messieurs les chats.
Que ne sait point ourdir une langue traîtresse
Par sa pernicieuse adresse !
Des malheurs qui sont sortis
De la boîte de Pandore,
Celui qu'à meilleur droit tout l'univers abhorre,
C'est la fourbe, à mon avis.
L' Aigle la Laie et la Chatte
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine

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Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
Jeter l’ancre un seul jour ?

Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère
Laissa tomber ces mots :

Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.

Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m’échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore
Va dissiper la nuit.

Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
Il coule, et nous passons !

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,
Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,
S’envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !
Le lac
Poèmes de Alphonse de Lamartine

Citations de Alphonse de Lamartine

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