Poème accord+pour - 8 Poèmes sur accord+pour
8 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : acarus accora accorai accorais accorait accoras accorât accord accordé accore accoré accorée accorées accorer accorera accorerai accorerais accorerait accoreras accores accorés accort accouer accouera accouerai accouerais accouerait accoueras accourais ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeIl y a quelque nonchalance,
Peut-être quelque pauvreté
Dans ton amour plein de silence;
Je le sens cette nuit d'été.
L'espace étoilé qui nous lie
Par ses zéphyrs et son odeur
Ressemble plus à ma folie
Qu'à ta noble et simple pudeur.
Tu penses à toi en vivant,
Tout ton être en toi persévère;
Moi par l'arôme et par le vent
Je rejoins les sublimes sphères.
L'infini qui respire et luit
S'accorderait avec mon être
Si le ciel pouvait me connaître
Et si j'appartenais à lui !
Mais toi, sans même que tu saches
D'où me vient ma triste fureur,
D'où vient que mon désir s'attache
À ta vive et sourde pâleur,
Tu vis tranquillement, content
De sentir ton esprit à l'aise
Parmi tous mes soins, et pourtant
Je n'aime pas que tu me plaises !
Je n'aime pas ce dévouement
Que suscite en moi quelque charme
De ta voix; de tes mouvements,
Toutes tes innocentes armes !
Depuis le jour où je t'aimai
Ma fierté s'irrite et réclame,
Je ne me pardonne jamais
Cette reddition de l'âme !
Àh! laisse-moi te fuir, afin
De te retrouver en moi-même,
Selon ma soif, selon ma faim,
Et suffisant pour que je t'aime !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 823 votes
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLes mots sans qu'on les craigne ont d'effrayants pouvoirs,
Ils sont les bâtisseurs hasardeux des pensées,
L'âme la plus puissante est parfois dépassée
Par ces rêves actifs que l'on voit se mouvoir.
- Laissons se balancer dans leur ombre décente
L'excessive tristesse et l'excessif besoin !
Confions le secret ou la hâte oppressante
Au silence sacré qui ne les livre point.
Un souvenir dormant cesse d'être coupable,
Tout ce qui n'est pas dit est innocent et vrai;
S'il consent à garder sa face sombre et stable
Le mensonge lui-même est un noble secret.
Ô Vérité tentante et qu'il faut qu'on esquive,
Monacale pudeur, effort, renoncement,
Sainteté des torrents retenant leur eau vive,
Solitude du coeur et de la voix qui ment !
Tendresse de la main qui parcourt et qui lisse
La vie atténuée et calme des cheveux,
Tandis que le désir se prive du délice
De déchaîner l'orage éloquent des aveux
Résolution pure, auguste et difficile
De n'accaparer pas l'esprit avec le corps,
De rester étrangers, pour que le plus fragile
Ne soit pas prisonnier de l'ineffable accord !
Feintise d'être heureux en dehors de l'ivresse,
Accommodation aux paisibles instants :
Plus que les cris, les pleurs, les secours, les caresses,
Vous êtes le mérite insondable et constant !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 866 votes