Poème aucun+son - 13 Poèmes sur aucun+son
13 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : accent accointé accouaient accouant accouent accouions accouons acon aconit acons acoquiné acoquinée acoquinées acoquinés acoquinions acoquinons agaçaient agaçant agaçons agonie agonies agonis agonisé agonit agonît aucun aucune haquenée haquenées ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLe temps n'a pas toujours une égale valeur,
Tu cours et je suis immobile,
Je t'attends; cela met quelque chose en mon coeur
De frénétique et de débile !
J'entame avec l'instant un infime combat
Que départage le silence.
L'heure, qui tout d'abord semblait me parler bas,
Frappe soudain à coups de lance.
Elle semble savoir, et garder son secret,
Le destin se confie à elle;
On ne pénètre pas dans cette ample forêt
Où rien n'est promis ni fidèle !
- Puisque la passion, en son sauvage trot,
Gaspille sa richesse amère,
Révérons ces instants de la vie éphémère
Dont chacun nous semblait de trop !
Attendre: épuisement sanglant de l'espérance,
Tentative vers le hasard,
Hâte qui se prolonge, indécise souffrance
De savoir s'il est tôt ou tard !
Impatience juste, exigeante et soumise,
À qui manque, pour bien lutter,
Le pouvoir défendu de refaire à sa guise
L'univers puissant et buté !
- Certes, mon coeur ne veut te faire aucun reproche
Des minutes que tu perdais;
Tu me savais vivante, active, sûre et proche,
Moi, cependant, je t'attendais !
Sans doute la démente et subite tristesse
Qui se mêle aux jeux éperdus
Est le profond sanglot refoulé que nous laisse
La douleur d'avoir attendu !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeTant aimer! Non, aucun orgueil
Ne me soulève cette fois !
Hermione aux cris de chevreuil,
Phèdre hantant les rocs, les bois,
Me sont de détestables soeurs !
La sérénité, la douceur,
Les calmes jours, leurs purs trésors,
Surpassent ces mortels transports !
- D'où nous viendrait cette fierté
D'avoir atrocement goûté
Au sombre suc de la Nature ?
- Ô Raison! sache nous blâmer !
Réprouve les coeurs affamés,
Dis-le! pour que la créature
Renonce à l'humaine pâture !
Il est honteux de tant aimer !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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