Poème aurait+ete - 18 Poèmes sur aurait+ete


18 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : aéra aérai aérais aérait aéras aérât aère aéré aérée aérées aérer aérera aérerai aérerais aérerait aéreras aères aérés aheurté ahuri ahurie ahuries ahurir ahurira ahurirai ahurirais ahurirait ahuriras ahuris ...


Il faudra bien pourtant que le jour vienne, un jour,
je ne pourrai plus t'aimer,
mon coeur sera dur, mon esprit sombre et sourd,
Ma
main froide et mes yeux fermés !

Cet
inutile effort pour ne pas te quitter,
Ce
vain espoir de vivre encor,
L
'horreur de déserter ma place à ton côté,
C
'est cela, rien d'autre, la mort !

Ce
n'est plus cette angoisse et ce scandale altier.
De
sombrer dans un noir séjour,
De
ne plus se sentir robuste et de moitié
Dans
tous les mouvements du jour !

Ce
n'est plus ce regret et ce décent orgueil
D
'adresser aux cieux constellés
L
'adieu méditatif et stupéfait d'un oeil
Qui
fut à leurs astres mêlé,

-
Mais n'être plus, parmi les humains inconnus,
Qui
vont chacun à leur labeur,
La
main forte et fidèle où tes doigts ont tenu,
Le
sein où s'est posé ton coeur;

N
'être plus le secret qui dit: C'est moi qui prends
Ce
qui te tourmente et te nuit;
N
'être plus ce désir anxieux et souffrant
Qui
songe à ton sommeil, la nuit;

N
'être plus ce brasier, qui tient ses feux couverts,
Dont
parfois tu n'as pas besoin !
Hais
qui saurait t'offrir un brûlant univers,
Si
tes voeux réclamaient ce soin.

N
'avoir plus, - ayant tout acquis et possédé,
-
Cette tâche, modeste enfin,
De
pouvoir, sans emphase, être prête à t'aider
Quand
ton esprit a soif et faim,

Voilà
ce qui m'effraie et comble de douleur
Une
âme à présent sans fierté.
Car
j'ai vraiment rendu de suffisants honneurs
Aux
cieux inhumains de l'été !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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De ta robe à longs plis flottants
Ruissellent
toutes les chimères,
Et
tu m’apportes le printemps
Dans
tes mains blondes et légères.

J’ai
peur de ce frisson nacré
De
tes frêles seins, je ne touche
Qu’en
tremblant à ton corps sacré,
J’ai
peur du charme de ta bouche.

Je
me sens grandir jusqu’aux Dieux
Quand
, sous mon orgueilleuse étreinte,
Le
doux bleu meurtri de tes yeux
S’évanouit
, fraîcheur éteinte.

Mais
quand, si blanche entre mes bras,
À
mon cri d’amour qui se pâme
Tu
souris et ne réponds pas,
Tes
yeux fermés me glacent l’âme…

J’ai
peur - c’est le remords spectral
Que
l’extase ne saurait taire
De
t’avoir peut-être fait mal
D’une
caresse involontaire.
Chanson
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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