Poème comme+couleur - 12 Poèmes sur comme+couleur

12 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : caecum caecums cama camai camaïeu camais camait camâmes camas camât came camé camée camées cames camés camus caquâmes côchâmes coma comas comité comma commas comme commet commis commit commît commua commuai commuais commuait commuas commuât commue commué commuée commuées commues commués commuté comté coquâmes écuma écumai écumais écumait écumâmes écumas écumât écume écumé écumée écumées écumes écumés gamma gamme gammée gammées gammes goïm gomma gommai gommais gommait gommas gommât gomme gommé gommée gommées gommes gommés goum goums guéâmes kami kamis km koumis koumys cagoulard cailler caillera caillerai caillerais caillerait cailleras caler calera calerai calerais calerait caleras calier caliers calorie calories coaguler coagulera coagulerai coagulerais coagulerait coaguleras colère colères coller collera collerai collerais collerait colleras colleur colleurs collier colliers collyre collyres colora colorai colorais colorait coloras colorât colore coloré colorée colorées colorer colorera colorerai colorerais colorerait coloreras colores colorés coloria coloriai coloriais coloriait colorias coloriât colorie colorié coloriée coloriées colorier coloriera colorierai colorierais colorierait colorieras colories coloriés coloris coquillard coquillart coquiller coquillera coquillerai coquillerais coquillerait coquilleras coquillier coquillière coquillières coquilliers couler coulera coulerai coulerais coulerait couleras couleur couleurs couloir couloirs coulure coulures cueillera cueillerai cueillerais cueillerait cueilleras cueillir cuiller cuillère cuillerée cuillerées cuillères cuillers culer culera culerai culerais culerait culeras culière culières écailler écaillera écaillerai écaillerais écaillerait écailleras écailleur écailleurs écaillure écaillures écaler écalera écalerai écalerais écalerait écaleras écalure écalures écolier écoliers écouler écoulera écoulerai écoulerais écoulerait écouleras éculer éculera éculerai éculerais éculerait éculeras égailler égaler égalera égalerai égalerais égalerait égaleras gaillard galère galères galerie galeries gallérie galléries galure galures gauler gaulera gaulerai gaulerais gaulerait gauleras gouailler gouaillera gouaillerai gouaillerais gouaillerait gouailleras gouaillerie gouailleries gouailleur gouailleurs gueulard gueuler gueulera gueulerai gueulerais gueulerait gueuleras guilleret quilleur quilleurs quillier quilliers ...

J'ai perdu l'univers puisque tu me suffis,
Je vois qu'il appartient aux autres; quelquefois
Je songe à la grandeur que l'espace eut en moi,
Mais j'ai quitté l'azur à cause que tu vis.

Je regarde et j'entends les secrets mouvements
De l'infini, des sons, des parfums, des couleurs;
Mais l'air, l'arbre, les monts ne sont qu'un vêtement
Que j'écarte des doigts comme une humble vapeur,
Pour que tu restes seul parmi les éléments
À vivre dans la vie ainsi que dans mon coeur...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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Très chère, sois plus femme encore, si tu veux
Me plaire davantage et sois faible et sois tendre,
Mêle avec art les fleurs qui parent tes cheveux,
Et sache t’incliner au balcon pour attendre.

Ce qu’il est de plus grave en un monde futile,
C’est d’être belle et c’est de plaire aux yeux surpris,
D’être la cime pure, et l’oasis, et l’île,
Et la vague musique au langage incompris.

Qu’un changeant univers se transforme en ta face,
Que ta robe s’allie à la couleur du jour,
Et choisis tes parfums avec un art sagace,
Puisqu’un léger parfum sait attirer l’amour.
Immobile au milieu des jours, sois attentive
Comme si tu suivais les méandres d’un chant,
Allonge ta paresse à l’ombre d’une rive,
Etre sous les cyprès à l’ombre du couchant.

Sois lointaine, sois la Présence des ruines
Dans les palais détruits où frisonne l’hiver,
Dans les temples croulants aux ombres sibyllines,
Et souffre de la mort du soleil sur la mer.

Comme une dont on hait la race et qu’on exile,
Sois faible et parle bas, et marche avec lenteur.
Expire chaque soir avec le jour fébrile,
Agonise d’un bruit et meurs d’une senteur.

Étant ainsi ce que mon rêve t’aurait faite,
Reçois de mon amour un hommage fervent,
O toi qui sais combien le ciel est décevant
Aux curiosités fébriles du poète !

Et je retrouverai dans ton unique voix,
Dans le rayonnement de ton visage unique,
Toute l’ancienne pompe et l’ancienne musique
Et le tragique amour des reines d’autrefois.

Tes beaux cheveux seront mon royal diadème,
Mes sirènes d’hier chanteront dans ta voix.
Tu seras tout ce que j’adorais autrefois,
Toi seule incarneras l’amour divers que j’aime.
Sois Femme
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien

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