Poème dur+sur - 21 Poèmes sur dur+sur
21 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : dahir dahirs dard dardé dédier dédiera dédierai dédierais dédierait dédieras dédira dédirai dédirais dédirait dédiras dédire dédora dédorai dédorais dédorait dédoras dédorât dédore dédoré dédorée dédorées dédorer dédorera dédorerai ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe bénis le sommeil, lui seul peut déformer
Par sa ténèbre étroite, habile et travailleuse,
Les traits de ton image où mon âme amoureuse,
Sachant tous tes défauts, ne voit rien à blâmer !
Je m'endors agitée, et, pareille aux voyages,
Débordante d'espoirs, d'attente, de projets;
Et puis, à mon réveil, engourdie encor, j'ai
La douceur de trouver ma raison lasse et sage.
Je ne souhaite rien; fidèle à mes soucis
Je songe tendrement à la tombe loyale
Où, descendue enfin dans la paix sans rivale,
J'oublierai les désirs dont j'ai souffert ici;
Et je ne cherche pas à me tromper moi-même
Sur le dur sentiment que tu m'as inspiré;
Non, je ne t'aime pas avec l'honneur sacré,
Avec l'esprit ravi! Non, pauvre homme, je t'aime...
Et si ton hésitant, faible et modique orgueil
Ne peut s'accommoder de l'animale flamme,
Moi, du moins, j'eus le droit de voir périr des âmes
Pour les lèvres, les bras, les noirs cheveux et l'oeil !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeL'orgueil est l'ennemi constant
De l'amour et de ses largesses;
Fort comme la vie, il attend
Que l'on retourne à sa noblesse.
Il veille sur tout l'abandon,
Sur tout le divin esclavage;
Il n'accorde pas son pardon
Au clair flamboiement des visages,
- Aux visages lavés de pleurs,
À ces larmes froides et rondes
Qui ne sont pas de la douleur,
Mais l'éblouissement du monde !
- Certes, il est dur de quitter
Cet orgueil prudent, fort et triste,
Qui, repoussant la volupté,
Fait croire à l'âme qu'elle existe;
Mais à cause de cet effort
Par qui tout l'être se surmonte,
Par ce consentement de mort,
Il est beau d'accepter la honte.
- Je voudrais ne plus rien tenir
Que de ton affable puissance,
Ne respirer, ne me nourrir
Qu'au doux gré de ta complaisance.
Qu'il serait bon, ce dénuement,
Au coeur royal que l'on détrône,
Et qui vécut trop fièrement !
- Être sans pain, sans vêtement,
Et dans un tendre abaissement
En recevoir de toi l'aumône...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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