Poème erreur+passe - 4 Poèmes sur erreur+passe


4 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : errer errera errerai errerais errerait erreras erreur erreurs épaisse épaisses épaissi épaissie épaissies épaissis épaissit épaissît épiasse épiasses épiçasse épiçasses épissa épissai épissais épissait épissas épissât épisse épissé épissée ...


La terre est bleue comme une orange
Jamais
une erreur les mots ne mentent pas
Ils
ne vous donnent plus à chanter
Au
tour des baisers de s’entendre
Les
fous et les amours
Elle
sa bouche d’alliance
Tous
les secrets tous les sourires
Et
quels vêtements d’indulgence
À
la croire toute nue.

Les
guêpes fleurissent vert
L’aube
se passe autour du cou
Un
collier de fenêtres
Des
ailes couvrent les feuilles
Tu
as toutes les joies solaires
Tout
le soleil sur la terre
Sur
les chemins de ta beauté.
La terre est bleue comme une orange
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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Elle demeure en son palais, près du Bosphore,
la lune s'étend comme en un lit nacré
Sa
bouche est interdite et son corps est sacré,
Et
nul être, sauf moi, n'osa l'étreindre encore.

Des
nègres cauteleux la servent à genoux
Humbles
, ils ont pourtant des regards de menace
Fugitifs
à l'égal d'un éclair roux qui passe
Leur
sourire est très blanc et leurs gestes sont doux

Ils
sont ainsi mauvais parce qu'ils sont eunuques
Et
que celle que j'aime a des yeux sans pareils,
Pleins
d'abîmes, de mers, de déserts, de soleils,
Qui
font vibrer d'amour les moelles et les nuques.

Leur
colère est le cri haineux de la douleur
Et
moi, je les excuse en la sentant si belle,
Si
loin d'eux à jamais, si près de moi Pour elle,
Elle
les voit souffrir en mordant une fleur.

J
'entre dans le palais baigné par l'eau charmante,
l'ombre est calme, où le silence est infini,
, sur les tapis frais plus qu'un herbage uni,
Glissent
avec lenteur les pas de mon amante.

Ma
Sultane aux yeux noirs m'attend, comme autrefois.
Des
jasmins enlaceurs voilent les jalousies
J
'admire, en l'admirant, ses parures choisies,
Et
mon âme s'accroche aux bagues de ses doigts.

Nos
caresses ont de cruels enthousiasmes
Et
des effrois et des rires de désespoir
Plus
tard une douceur tombe, semblable au soir,
Et
ce sont des baisers de soeur, après les spasmes.

Elle
redresse un pli de sa robe, en riant
Et
j'évoque son corps mûri par la lumière
Auprès
du mien, dans quelque inégal cimetière,
Sous
l'ombre sans terreur des cyprès d'orient.
Elle demeure en son palais
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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