Poème garder+son - 12 Poèmes sur garder+son
12 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : cacarder cacardera cacarderai cacarderaient cacarderais cacarderait cacarderas cacardèrent cacarderez cacarderiez cacarderions cacarderons cacarderont carder cardera carderai carderaient carderais carderait carderas cardère cardèrent cardères carderez carderiez carderions carderons carderont cardeur ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeHomme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes,
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
L'Homme et la mer
Poèmes de Charles Baudelaire
Citations de Charles Baudelaire
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeDu rapport d'un troupeau, dont il vivait sans soins,
Se contenta longtemps un voisin d'Amphitrie :
Si sa fortune était petite,
Elle était sûre tout au moins.
A la fin, les trésors déchargés sur la plage
Le tentèrent si bien qu'il vendit son troupeau,
Trafiqua de l'argent, le mit entier sur l'eau.
Cet argent périt par naufrage.
Son maître fut réduit à garder les brebis,
Non plus berger en chef comme il était jadis,
Quand les propres moutons paissaient sur le rivage :
Celui qui s'était vu Coridon ou Tircis
Fut Pierrot, et rien davantage.
Au bout de quelque temps il fit quelques profits,
Racheta des bêtes à laine ;
Et comme un jour les vents, retenant leur haleine,
Laissaient paisiblement aborder les vaisseaux :
" Vous voulez de l'argent, ô Mesdames les Eaux,
Dit-il ; adressez-vous, je vous prie, à quelque autre :
Ma foi ! vous n'aurez pas le nôtre. "
Ceci n'est pas un conte à plaisir inventé.
Je me sers de la vérité
Pour montrer, par expérience,
Qu'un sou, quand il est assuré,
Vaut mieux que cinq en espérance ;
Qu'il se faut contenter de sa condition ;
Qu'aux conseils de la mer et de l'ambition
Nous devons fermer les oreilles.
Pour un qui s'en louera, dix mille s'en plaindront.
La mer promet monts et merveilles :
Fiez-vous-y ; les vents et les voleurs viendront.
Le Berger et la Mer
Poèmes de Jean de La Fontaine
Citations de Jean de La Fontaine
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