Poème la+chambre - 15 Poèmes sur la+chambre

15 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : éléis élidé élis élit élu éludé élue élues élus élut élût hâla hâlai hâlais hâlait hâlas hâlât hâle hâlé hâlée hâlées hâles hâlés héla hélai hélais hélait hélas hélât hèle hélé hélée hélées hèles hélés île îles îlot l la là là-haut laça laçai laçais laçait laças laçât lad lady lai laid laie laies lais lait laité laïus Laos las lat le lé Léa lei les lès lés lésé let leu li lia liai liais liait lias liât lie lié lied liée liées lies liés lieu lieue lieues lieus lilas lis lit lité loi lois lolo lolos Lot lot loua louai louais louait louas louât loue loué louée louées loues loués Louis louis loulou loulous lu lue lues lui luis luit lulu lulus lus lut lût luté luth lys lysé chambard chambarda chambardai chambardaient chambardais chambardait chambardâmes chambardant chambardas chambardasse chambardassent chambardasses chambardassiez chambardassions chambardât chambardâtes chambarde chambardé chambardée chambardées chambardement chambardements chambardent chambarder chambardera chambarderai chambarderaient chambarderais chambarderait chambarderas chambardèrent chambarderez chambarderiez chambarderions chambarderons chambarderont chambardes chambardés chambardez chambardiez chambardions chambardons chambards chambellan chambellans chambertin chambertins Chambéry Chambord chamboula chamboulai chamboulaient chamboulais chamboulait chamboulâmes chamboulant chamboulas chamboulasse chamboulassent chamboulasses chamboulassiez chamboulassions chamboulât chamboulâtes chamboule chamboulé chamboulée chamboulées chamboulement chamboulements chamboulent chambouler chamboulera chamboulerai chambouleraient chamboulerais chamboulerait chambouleras chamboulèrent chamboulerez chambouleriez chamboulerions chamboulerons chambouleront chamboules chamboulés chamboulez chambouliez chamboulions chamboulons chambra chambrai chambraient chambrais chambrait chambrâmes chambranle chambranles chambrant chambras chambrasse chambrassent chambrasses chambrassiez chambrassions chambrât chambrâtes chambre chambré chambrée chambrées chambrent chambrer chambrera chambrerai chambreraient chambrerais chambrerait chambreras chambrèrent chambrerez chambreriez chambrerions chambrerons chambreront chambres chambrés chambrette chambrettes chambrez chambrier chambrière chambrières chambriers chambriez chambrions chambrons chômable chômables ...

La vie est simple et gaie
Le soleil clair tinte avec un bruit doux
Le son des cloches s'est calmé
Ce matin la lumière traverse tout
Ma tête est une lampe rallumée
Et la chambre où j'habite est enfin éclairée

Un seul rayon suffit
Un seul éclat de rire
Ma joie qui secoue la maison
Retient ceux qui voudraient mourir
Par les notes de sa chanson

Je chante faux
Ah que c'est drôle
Ma bouche ouverte à tous les vents
Lance partout des notes folles
Qui sortent je ne sais comment
Pour voler vers d'autres oreilles

Entendez je ne suis pas fou
Je ris au bas de l'escalier
Devant la porte grande ouverte
Dans le soleil éparpillé
Au mur parmi la vigne verte
Et mes bras sont tendus vers vous

C'est aujourd'hui que je vous aime

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Poèmes de Pierre Reverdy

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Dans mon âme a fleuri le miracle des roses.
Pour le mettre à l’abri, tenons les portes closes.

Je défends mon bonheur, comme on fait des trésors,
Contre les regards durs et les bruits du dehors.

Les rideaux sont tirés sur l’odorant silence.
Où l’heure au cours égal coule avec nonchalance.

Aucun souffle ne fait trembler le mimosa
Sur lequel, en chantant, un vol d’oiseaux pesa.

Notre chambre paraît un jardin immobile
Où des parfums errants viennent trouver asile.

Mon existence est comme un voyage accompli.
C’est le calme, c’est le refuge, c’est l’oubli.

Pour garder cette paix faite de lueurs roses,
O ma Sérénité ! tenons les portes closes.

La lampe veille sur les livres endormis,
Et le feu danse, et les meubles sont nos amis.

Je ne sais plus l’aspect glacial de la rue
Où chacun passe, avec une hâte recrue.

Je ne sais plus si l’on médit de nous, ni si
L’on parle encor… les mots ne font plus mal ici.

Tes cheveux sont plus beaux qu’une forêt d’automne,
Et ton art soucieux les tresse et les ordonne.

Oui, les chuchotements ont perdu leur venin,
Et la haine d’autrui n’est plus qu’un mal bénin.

Ta robe verte a des frissons d’herbes sauvages,
Mon amie, et tes yeux sont pleins de paysages.

Qui viendrait, nous troubler, nous qui sommes si loin
Des hommes ? deux enfants oubliés dans un coin ?

Loin des pavés houleux où se fanent les roses,
Où s'éraillent les chants, tenons les portes closes….
Intérieur
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