Poème monde+parce - 4 Poèmes sur monde+parce
4 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : émonda émondai émondais émondait émondas émondât émonde émondée émondées émondes émondés manade manades manda mandai mandais mandait mandas mandat mandât mandaté mande mandée mandées mandes mandés ménade ménades mendia ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
Cette
odeur sur les pieds de narcisse et de menthe,
Parce qu’ils ont foulé dans leur course légère
Fraîches écloses, les fleurs des nuits printanières,
Remplira tout mon cœur de ses vagues dormantes ;
Et peut-être très loin sur ses jambes polies,
Tremblant de la caresse encor de l’herbe haute,
Ce parfum végétal qui monte, lorsque j’ôte
Tes bas éclaboussés de rosée et de pluie ;
Jusqu’à cette rancœur du ventre pâle et lisse
Où l’ambre et la sueur divinement se mêlent
Aux pétales séchées au milieu des dentelles
Quand sur les pentes d’ombre inerte mes mains glissent,
Laurence… Jusqu’aux flux brûlants de ta poitrine,
Gonflée et toute crépitante de lumière
Hors de la fauve floraison des primevères
Où s’épuisent en vain ma bouche et mes narines,
Jusqu’à la senteur lourde de ta chevelure,
Éparse sur le sol comme une étoile blonde,
Où tu as répandu tous les parfums du monde
Pour assouvir enfin la soif qui me torture !
Laurence endormie
Poèmes de Patrice de La Tour du Pin
Citations de Patrice de La Tour du Pin
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1110 votes
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeParce que dès l'enfance et d'instinct tu fus triste,
Dans la cité bruyante ou sous les arbres verts,
Et que tu fus surpris qu'on souffre, et qu'on persiste
À souffrir, brave et lâche, en un morne univers;
Parce que la gaîté ne fut sur ta personne
Que le manteau lustré d'un fuyant carnaval,
Et qu'un sonore ennui en ton âme résonne,
Ton coeur hostile et pur est de mon coeur l'égal.
Mais malgré cette étrange et noble ressemblance,
Nous nous sentons divers, lointains, dépossédés.
À quoi m'a donc servi ma suave puissance ?
J'ai disposé du monde et je ne puis t'aider !
- Que faire si vraiment le destin se refuse,
(Tandis que ta langueur recherche un calme oubli)
À t'imposer, plus tendre et reposant qu'un lit,
Mon coeur qui s'affermit en même temps qu'il s'use...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 725 votes