Poème nait+ennui - 10 Poèmes sur nait+ennui


10 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : âne ânes ânon ânons énonça énonçai énonçais énonçait énonças énonçât énoua énouai énouaient énouais énouait énouant énouas énouât énoue énoué énouée énouées énouent énoues énoués énouions énouons hyène hyènes ...


Je ne veux pas souffrir du doute,
Ni
que tu m'épargnes, ni même
Que
, concevant combien je t'aime,
Tu
m'accompagnes sur ma route.

Quels
efforts pourraient comprimer
Ton
ennui, ton désir, tes voeux ?
Si
quelqu'un te plaît, va l'aimer !
Aborde
ces yeux, ces cheveux,
Dévaste
ce nouveau visage,
Goûte
ce coeur riant ou sage,
Cours
vers ton allègre espérance !
Tu
connaîtras la différence

De
la feinte et de la paresse
D
'avec mon incessante ivresse !
-
Un jour j'aurai ta préférence.
Il
n'est pour moi d'autre rivale
Qu
'une ardeur à la mienne égale !

Qu
'importe à mon coeur qui t'imprègne
De
sa tendre et secrète rage
Qu
'une femme que je dédaigne
Puisse
te plaire davantage !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Le ciel mêlait aux ors le cristal et l’airain.
Ton corps se devinait, ondoiement incertain,
Plus souple que la vague et plus frais que l’écume.
Le soir d’été semblait un rêve oriental
De rose et de santal.


Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes
Se mouraient dans tes mains, comme des cierges froids.
Leurs parfums expirants s’échappaient de tes doigts
En le souffle pâmé des angoisses suprêmes.
De tes clairs vêtements s’exhalaient tour à tour
L’agonie et l’amour.


Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes
La douceur et l’effroi de ton premier baiser.
Sous tes pas, j’entendis les lyres se briser
En criant vers le ciel l’ennui fier des poètes
Parmi des flots de sons languissamment décrus,
Blonde, tu m’apparus.


Et l’esprit assoiffé d’éternel, d’impossible,
D’infini, je voulus moduler largement
Un hymne de magie et d’émerveillement.
Mais la strophe monta bégayante et pénible,
Reflet naïf, écho puéril, vol heurté,
Vers ta Divinité.
À la Femme aimée
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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