Poème notre+pouvoir - 12 Poèmes sur notre+pouvoir
12 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : naîtra naîtrai naîtrais naîtrait naîtras naître Nanterre nantir nantira nantirai nantirais nantirait nantiras natatoire natatoires natter nattera natterai natterais natterait natteras nattier nattière nattières nattiers nature natures nettoiera nettoierai ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeAinsi, quand la fleur printanière
Dans les bois va s'épanouir,
Au premier souffle de zéphyr
Elle sourit avec mystère ;
et sa tige fraîche et légère,
sentant son calice s'ouvrir,
Jusque dans le sein de la terre
Frémit de joie et de désir.
Ainsi, quand ma douce Marie
Entrouvre sa lèvre chérie,
Et lève, en chantant, ses yeux bleus
Dans l'harmonie et la lumière
Son âme semble toute entière
Monter en tremblant vers les Cieux
Oui, femme, quoi qu'on puisse dire
Vous avez le fatal pouvoir
De nous jeter par un sourire
Dans l'ivresse ou le désespoir.
Oui, deux mots, le silence même,
Un regard distrait ou moqueur,
Peuvent donner à qui vous aime
Un coup de poignard dans le cœur.
Oui, votre orgueil doit être immense,
Car, grâce à notre lâcheté,
Rien n'égale votre puissance,
Sinon, votre fragilité.
Mais toute puissance sur terre
Meurt quand l'abus en est trop grand,
Et qui sait souffrir et se taire
S'éloigne de vous en pleurant.
Quel que soit le mal qu'il endure,
Son triste sort est le plus beau.
J'aime encore mieux notre torture
Que votre métier de bourreau.
À mademoiselle
Poèmes de Alfred de Musset
Citations de Alfred de Musset
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 841 votes
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeÉros
- Les volets, les rideaux, les portes
Ont protégé notre bonheur;
Mais, ô mon amie, ô ma morte,
Toi qui meurs, qui vis et remeurs,
En ce moment où monte à peine
Ta lasse respiration,
Que fais-tu de ta passion ?
Quel est ton plaisir ou ta peine ?
Écho
- Ne demande rien, mon amour;
Ne bouge pas, reste en ta place;
Que ta suave odeur tenace
M'ombrage de son net contour.
Je ne pense à rien, je suis telle
Que quelque mourante immortelle
Qui sent en son coeur tournoyer
Les flèches qui l'ont abattue,
Et sans pouvoir tuer la tuent.
- Dans cette ivresse de souffrir
Avec complaisance, ô prodige !
J'observe aux confins du vertige
La stupeur de ne pas mourir...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 777 votes