Poème proche+ame - 12 Poèmes sur proche+ame


12 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : éparchie éparchies hyperchlorhydrie hyperchlorhydries hyperchrome hyperchromes hyperchromie hyperchromies paracheva parachevai parachevaient parachevais parachevait parachevâmes parachevant parachevas parachevasse parachevassent parachevasses parachevassiez parachevassions parachevât parachevâtes parachevé parachève parachevée parachevées parachèvement parachèvements ...


Le temps n'a pas toujours une égale valeur,
Tu
cours et je suis immobile,
Je
t'attends; cela met quelque chose en mon coeur
De
frénétique et de débile !

J
'entame avec l'instant un infime combat
Que
départage le silence.
L
'heure, qui tout d'abord semblait me parler bas,
Frappe
soudain à coups de lance.

Elle
semble savoir, et garder son secret,
Le
destin se confie à elle;
On
ne pénètre pas dans cette ample forêt
rien n'est promis ni fidèle !

-
Puisque la passion, en son sauvage trot,
Gaspille
sa richesse amère,
Révérons
ces instants de la vie éphémère
Dont
chacun nous semblait de trop !

Attendre:
épuisement sanglant de l'espérance,
Tentative
vers le hasard,
Hâte
qui se prolonge, indécise souffrance
De
savoir s'il est tôt ou tard !

Impatience
juste, exigeante et soumise,
À
qui manque, pour bien lutter,
Le
pouvoir défendu de refaire à sa guise
L
'univers puissant et buté !

-
Certes, mon coeur ne veut te faire aucun reproche
Des
minutes que tu perdais;
Tu
me savais vivante, active, sûre et proche,
Moi
, cependant, je t'attendais !

Sans
doute la démente et subite tristesse
Qui
se mêle aux jeux éperdus
Est
le profond sanglot refoulé que nous laisse
La
douleur d'avoir attendu !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Je crois à l'âme, si c'est elle
Qui
me donne cette vigueur
De
me rapprocher de ton coeur
Quand
tu parais sombre et rebelle !

Je
crois à l'âme, si vraiment
C
'est d'elle que je tiens l'audace
De
t'avoir scruté face à face
Dans
les divins commencements !

-
Mais, ô Nature impérieuse,
Instinct
qui ne cédez jamais,
Turbulence
mystérieuse,
N
'est-ce point par vous que j'aimais ?
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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