Poème reproche+tout - 5 Poèmes sur reproche+tout


5 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : rapprocha rapprochai rapprochaient rapprochais rapprochait rapprochâmes rapprochant rapprochante rapprochantes rapprochants rapprochas rapprochasse rapprochassent rapprochasses rapprochassiez rapprochassions rapprochât rapprochâtes rapproche rapproché rapprochée rapprochées rapprochement rapprochements rapprochent rapprocher rapprochera rapprocherai rapprocheraient ...


Le temps n'a pas toujours une égale valeur,
Tu
cours et je suis immobile,
Je
t'attends; cela met quelque chose en mon coeur
De
frénétique et de débile !

J
'entame avec l'instant un infime combat
Que
départage le silence.
L
'heure, qui tout d'abord semblait me parler bas,
Frappe
soudain à coups de lance.

Elle
semble savoir, et garder son secret,
Le
destin se confie à elle;
On
ne pénètre pas dans cette ample forêt
rien n'est promis ni fidèle !

-
Puisque la passion, en son sauvage trot,
Gaspille
sa richesse amère,
Révérons
ces instants de la vie éphémère
Dont
chacun nous semblait de trop !

Attendre:
épuisement sanglant de l'espérance,
Tentative
vers le hasard,
Hâte
qui se prolonge, indécise souffrance
De
savoir s'il est tôt ou tard !

Impatience
juste, exigeante et soumise,
À
qui manque, pour bien lutter,
Le
pouvoir défendu de refaire à sa guise
L
'univers puissant et buté !

-
Certes, mon coeur ne veut te faire aucun reproche
Des
minutes que tu perdais;
Tu
me savais vivante, active, sûre et proche,
Moi
, cependant, je t'attendais !

Sans
doute la démente et subite tristesse
Qui
se mêle aux jeux éperdus
Est
le profond sanglot refoulé que nous laisse
La
douleur d'avoir attendu !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Je me taisais, j'avais fait voeu
De
ne te jamais reprocher
Ton
esprit net, sobre, empêché
De
tout élan, de tout aveu;

Mais
ce soir où le ciel d'automne
Effeuille
un soleil languissant,
Laisse
que ma voix s'abandonne
À
trahir les secrets du sang:

-
Entends-tu, cher coeur sans tendresse,
Chère
âme insensible et têtue,
En
ce jour où je te confesse
Ma
native et fière tristesse,
Combien
de fois je me suis tue ?
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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