Poème royaume+dans - 7 Poèmes sur royaume+dans
7 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : érayâmes rayâmes royaume royaumes daine daines dan dandy danien daniens danois dans dansé dédain dédains dedans dédiaient dédiant dédient dédiions dédions dédouana dédouanai dédouanaient dédouanais dédouanait dédouanant dédouanas dédouanât ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLe chêne un jour dit au roseau :
" Vous avez bien sujet d'accuser la nature ;
Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ;
Le moindre vent, qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête,
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l'arbuste,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci :
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ;
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. " Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L'arbre tient bon ; le roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Le Chêne et le Roseau
Poèmes de Jean de La Fontaine
Citations de Jean de La Fontaine
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJ’ai, dès l'enfance, avec un oeil audacieux,
Logé mon âme dans la nue;
Le sol brillant m'était moins proche que les cieux
Où jubilait ma bienvenue.
Je croyais au vivace et radieux retour
De ma tendresse dépensée:
Confiance, désir, bondissements, pensée,
Vous heurtiez un distrait séjour !
Lentement, en souffrant, je prenais l'habitude
Que désormais fût démêlé
Cet univers secret d'avec mon amplitude;
J’aimais mon royaume isolé.
- Amour, pourquoi crois-tu pouvoir nie consoler
Des obstacles que rien n'élude ?
Toi dont l'ardeur, autant que l'espace étoilé,
Contribue à ma solitude !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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