Poème sante - 25 Poèmes sur sante


25 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : sainte saintes sainteté saintetés saints santés saunâtes séante séantes séants sénats sentais sentait sente sentes senti sentie senties sentis sentit sentît sentîtes sinités sonate sonates sonnâtes sonnets sonnette sonnettes ...


Je croyais que l'amour c'était toi seul. J'entends
Soudain
l'étrange et pur silence du printemps !
Le
soir n'arrive point à l'heure coutumière :
Ce
doux prolongement de rêveuse lumière
Est
comme un messager qui dans le drame accourt
Et
puis d'abord se tait. - Je croyais que l'amour
C
'était toi seul, avec, serrés sur ton visage,
La
musique, les cieux, les climats, les voyages.
Mais
plus énigmatique, et plus réelle aussi,
Le
doigt levé, ainsi que, Saint Jean, de Vinci,
Écoutant
je ne sais quelle immense nouvelle,
L
'heure, qui se maintient et lentement chancelle,
Me
fixe d'un regard où les siècles ont mis
Le
secret fraternel à mon esprit promis...

Le
vent s'essaye et tombe. Au loin un chien aboie.

Toi
qui fus la douleur dont j'avais fait ma joie,
Toi
par qui je portais, mendiant, un trésor,
Qui
fus mon choix soudain et pourtant mon effort,
Toi
que mon coeur vantait, en appelant sa chance
Cette
ardente, servile, oppressante souffrance
De
sentir tout mon être entravé par ton corps,
Toi
qui fus mon salut et mon péril extrême,
Se
, pourrait-il ce soir que, plus fort que toi-même,
L
'éternel univers fût vraiment ce que j'aime ?...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Je ne veux pas souffrir du doute,
Ni
que tu m'épargnes, ni même
Que
, concevant combien je t'aime,
Tu
m'accompagnes sur ma route.

Quels
efforts pourraient comprimer
Ton
ennui, ton désir, tes voeux ?
Si
quelqu'un te plaît, va l'aimer !
Aborde
ces yeux, ces cheveux,
Dévaste
ce nouveau visage,
Goûte
ce coeur riant ou sage,
Cours
vers ton allègre espérance !
Tu
connaîtras la différence

De
la feinte et de la paresse
D
'avec mon incessante ivresse !
-
Un jour j'aurai ta préférence.
Il
n'est pour moi d'autre rivale
Qu
'une ardeur à la mienne égale !

Qu
'importe à mon coeur qui t'imprègne
De
sa tendre et secrète rage
Qu
'une femme que je dédaigne
Puisse
te plaire davantage !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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