Poème semble+rien - 15 Poèmes sur semble+rien
15 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : sembla semblable semblablement semblables semblai semblaient semblais semblait semblâmes semblant semblante semblantes semblants semblas semblasse semblassent semblasses semblassiez semblassions semblât semblâtes semble semblé semblent sembler semblera semblerai sembleraient semblerais ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeNe forçons point notre talent,
Nous ne ferions rien avec grâce :
Jamais un lourdaud, quoi qu'il fasse,
Ne saurait passer pour galant.
Peu de gens, que le ciel chérit et gratifie,
Ont le don d'agréer infus avec la vie.
C'est un point qu'il leur faut laisser,
Et ne pas ressembler à l'âne de la fable,
Qui pour se rendre plus aimable
Et plus cher à son maître, alla le caresser.
" Comment ? disait-il en son âme,
Ce chien, parce qu'il est mignon,
Vivra de pair à compagnon
Avec Monsieur, avec Madame ;
Et j'aurai des coups de bâton ?
Que fait-il ? il donne la patte ;
Puis aussitôt il est baisé :
S'il en faut faire autant afin que l'on me flatte,
Cela n'est pas bien malaisé. "
Dans cette admirable pensée,
Voyant son maître en joie, il s'en vient lourdement,
Lève une corne toute usée,
La lui porte au menton fort amoureusement,
Non sans accompagner, pour plus grand ornement,
De son chant gracieux cette action hardie.
" Oh ! oh ! quelle caresse !et quelle mélodie !
Dit le maître aussitôt. Holà, Martin-bâton ! "
Martin-bâton accourt : l'âne change de ton.
Ainsi finit la comédie.
L' Ane et le petit Chien
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Citations de Jean de La Fontaine
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeAinsi, quand la fleur printanière
Dans les bois va s'épanouir,
Au premier souffle de zéphyr
Elle sourit avec mystère ;
et sa tige fraîche et légère,
sentant son calice s'ouvrir,
Jusque dans le sein de la terre
Frémit de joie et de désir.
Ainsi, quand ma douce Marie
Entrouvre sa lèvre chérie,
Et lève, en chantant, ses yeux bleus
Dans l'harmonie et la lumière
Son âme semble toute entière
Monter en tremblant vers les Cieux
Oui, femme, quoi qu'on puisse dire
Vous avez le fatal pouvoir
De nous jeter par un sourire
Dans l'ivresse ou le désespoir.
Oui, deux mots, le silence même,
Un regard distrait ou moqueur,
Peuvent donner à qui vous aime
Un coup de poignard dans le cœur.
Oui, votre orgueil doit être immense,
Car, grâce à notre lâcheté,
Rien n'égale votre puissance,
Sinon, votre fragilité.
Mais toute puissance sur terre
Meurt quand l'abus en est trop grand,
Et qui sait souffrir et se taire
S'éloigne de vous en pleurant.
Quel que soit le mal qu'il endure,
Son triste sort est le plus beau.
J'aime encore mieux notre torture
Que votre métier de bourreau.
À mademoiselle
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