Poème tant+que+souvenir - 16 Poèmes sur tant+que+souvenir


16 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : étaient étain étains étançon étançons étant éteins éteint étend étêtaient étêtant étêtent étêtions étêtons éthane éthanes étions étonna étonnai étonnais étonnait étonnas étonnât étonne étonné étonnée étonnées étonnes étonnés ...


Les mots sans qu'on les craigne ont d'effrayants pouvoirs,
Ils
sont les bâtisseurs hasardeux des pensées,
L
'âme la plus puissante est parfois dépassée
Par
ces rêves actifs que l'on voit se mouvoir.

-
Laissons se balancer dans leur ombre décente
L
'excessive tristesse et l'excessif besoin !
Confions
le secret ou la hâte oppressante
Au
silence sacré qui ne les livre point.

Un
souvenir dormant cesse d'être coupable,
Tout
ce qui n'est pas dit est innocent et vrai;
S
'il consent à garder sa face sombre et stable
Le
mensonge lui-même est un noble secret.

Ô
Vérité tentante et qu'il faut qu'on esquive,
Monacale
pudeur, effort, renoncement,
Sainteté
des torrents retenant leur eau vive,
Solitude
du coeur et de la voix qui ment !

Tendresse
de la main qui parcourt et qui lisse
La
vie atténuée et calme des cheveux,
Tandis
que le désir se prive du délice
De
déchaîner l'orage éloquent des aveux

Résolution
pure, auguste et difficile
De
n'accaparer pas l'esprit avec le corps,
De
rester étrangers, pour que le plus fragile
Ne
soit pas prisonnier de l'ineffable accord !

Feintise
d'être heureux en dehors de l'ivresse,
Accommodation
aux paisibles instants :
Plus
que les cris, les pleurs, les secours, les caresses,
Vous
êtes le mérite insondable et constant !

Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Dans l’avenir gris comme une aube incertaine,
Quelqu’un
, je le crois, se souviendra de nous,
En
voyant brûler sur l’ambre de la plaine
L’automne
aux yeux roux.

Un
être parmi les êtres de la terre,
O
ma Volupté ! se souvenir de nous,
Une
femme, ayant à son front le mystère
Violent
et doux.

Elle
chérira l’embrun léger qui fume
Et
les oliviers aussi beaux que la mer,
La
fleur de la neige et la fleur de l’écume,
Le
soir et l’hiver.

Attristant
d’adieux les rives et les bergers,
Sous
les gravités d’un œil obscurci,
Elle
connaîtra l’amour sacré des vierges
Atthis
, mon Souci.
Pour une
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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