Poème Hume - 10 Poèmes sur Hume
10 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : aima aimai aimais aimait aimâmes aimas aimât Aimé aime aimé Aimée aimée aimées aimes aimés amas ameuté ami amie amies amis amome amomes amuï amuïe amuïes amuïmes amuïs amusé ...
Plus sur ce poème | Voter pour ce poème | 640 votesAu vieux roi de Thulé sa maîtresse Adèle
Avait fait en mourant don d'une coupe d'or,
Unique souvenir qu'elle lui laissait d'elle,
Cher et dernier trésor.
Dans ce vase, présent d'une main adorée,
Le pauvre amant dès lors but à chaque festin.
La liqueur en passant par la coupe sacrée
Prenait un goût divin.
Et quand il y portait une lèvre attendrie,
Débordant de son coeur et voilant son regard,
Une larme humectait la paupière flétrie
Du noble et doux vieillard.
Il donna tous ses biens, sentant sa fin prochaine,
Hormis toi, gage aimé de ses amours éteints ;
Mais il n'attendit point que la Mort inhumaine
T'arrachât de ses mains.
Comme pour emporter une dernière ivresse,
Il te vida d'un trait, étouffant ses sanglots,
Puis, de son bras tremblant surmontant la faiblesse,
Te lança dans les flots.
D'un regard déjà trouble il te vit sous les ondes
T'enfoncer lentement pour ne plus remonter :
C'était tout le passé que dans les eaux profondes
Il venait de jeter.
Et son coeur, abîmé dans ses regrets suprêmes,
Subit sans la sentir l'atteinte du trépas.
En sa douleur ses yeux qui s'étaient clos d'eux-mêmes
Ne se rouvrirent pas.
Coupe des souvenirs, qu'une liqueur brûlante
Sous notre lèvre avide emplissait jusqu'au bord,
Qu'en nos derniers banquets d'une main défaillante
Nous soulevons encor,
Vase qui conservais la saveur immortelle
De tout ce qui nous fit rêver, souffrir, aimer,
L'oeil qui t'a vu plonger sous la vague éternelle
N'a plus qu'à se fermer.
La coupe du roi de Thulé
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeL'homme insulté‚ qui se retient
Est, à coup sûr, doux et patient.
Par contre, l'homme à l'humeur aigre
Gifle celui qui le dénigre.
Moi, je n'agis qu'à bon escient :
Mais, gare aux fâcheux qui me scient !
Qu'ils soient de Château-l'Abbaye
Ou nés à Saint-Germain-en-Laye,
Je les rejoins d'où qu'ils émanent,
Car mon courroux est permanent.
Ces gens qui se croient des Shakespeares
Ou rois des îles Baléares !
Qui, tels des condors, se soulèvent !
Mieux vaut le moindre engoulevent.
Par le diable, sans être un aigle,
Je vois clair et ne suis pas bigle.
Fi des idiots qui balbutient !
Gloire au savant qui m'entretient !
Rimes riches à l'oeil
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