Poème eloigne+pouvoir+ - 2 Poèmes sur eloigne+pouvoir+


2 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : papaver papavers pauvre pauvres pauvret pauvreté paver pavera paverai paverais paverait paveras paveur paveurs pieuvre pieuvres pivert poivra poivrai poivrais poivrait poivras poivrât poivre poivré poivrée poivrées poivrer poivrera ...


Ainsi, quand la fleur printanière
Dans
les bois va s'épanouir,
Au
premier souffle de zéphyr
Elle
sourit avec mystère ;
et
sa tige fraîche et légère,
sentant
son calice s'ouvrir,
Jusque
dans le sein de la terre
Frémit
de joie et de désir.

Ainsi
, quand ma douce Marie
Entrouvre
sa lèvre chérie,
Et
lève, en chantant, ses yeux bleus

Dans
l'harmonie et la lumière
Son
âme semble toute entière
Monter
en tremblant vers les Cieux

Oui
, femme, quoi qu'on puisse dire
Vous
avez le fatal pouvoir
De
nous jeter par un sourire
Dans
l'ivresse ou le désespoir.

Oui
, deux mots, le silence même,
Un
regard distrait ou moqueur,
Peuvent
donner à qui vous aime
Un
coup de poignard dans le cœur.

Oui
, votre orgueil doit être immense,
Car
, grâce à notre lâcheté,
Rien
n'égale votre puissance,
Sinon
, votre fragilité.

Mais
toute puissance sur terre
Meurt
quand l'abus en est trop grand,
Et
qui sait souffrir et se taire
S
'éloigne de vous en pleurant.

Quel
que soit le mal qu'il endure,
Son
triste sort est le plus beau.
J
'aime encore mieux notre torture
Que
votre métier de bourreau.
À mademoiselle
Poèmes de Alfred de Musset

Citations de Alfred de Musset
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Je ne reconnais pas ta personne présente
Tant
mon rêve dut en souffrir;
Ton
visage est soudain, sous mes yeux qu'il enchante,
Étrange
et long à parcourir;

L
'être que l'on contemple et celui qu'on médite
N
'ont pas de semblables pouvoirs;
L
'éloignement restreint, estompe, efface, hésite.
-
Il est douloureux de te voir !

Je
ne puis ignorer, naïf porteur de grâces,
Les
fines flèches sans détour
Qui
, d'un trajet brillant, viennent frapper toujours
Mon
esprit à la même place !

Je
te regarde, et c'est par ton précis éclat
Que
je sens la faible puissance
De
ne te résumer que quand tu n'es plus là,
Et
de ne posséder vraiment que ton absence !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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