Poème amour+des+autres - 20 Poèmes sur amour+des+autres


20 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : aimer aimera aimerai aimerais aimerait aimeras amarra amarrai amarrais amarrait amarras amarrât amarre amarré amarrée amarrées amarres amarrés amer amère amères amerri amerris amerrit amerrît amers amirauté amorça amorçai ...


Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure !
Ô
boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase
! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des
souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je
la veux agiter dans l'air comme un mouchoir !


La
langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout
un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit
dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme
d'autres esprits voguent sur la musique,
Le
mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.


J
'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se
pâment longuement sous l'ardeur des climats ;
Fortes
tresses, soyez la houle qui m'enlève !
Tu
contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De
voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :


Un
port retentissant où mon âme peut boire
A
grands flots le parfum, le son et la couleur ;
les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent
leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D
'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.


Je
plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans
ce noir océan où l'autre est enfermé ;
Et
mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura
vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis
bercements du loisir embaumé !


Cheveux
bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous
me rendez l'azur du ciel immense et rond ;
Sur
les bords duvetés de vos mèches tordues
Je
m'enivre ardemment des senteurs confondues
De
l'huile de coco, du musc et du goudron.


Longtemps
! toujours ! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera
le rubis, la perle et le saphir,
Afin
qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde !
N
'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
je hume à longs traits le vin du souvenir ?

La chevelure
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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Dans mon chagrin, rien n'est en mouvement
J
'attends, personne ne viendra
Ni
de jour, ni de nuit
Ni
jamais plus de ce qui fut moi-même

Mes
yeux se sont séparés de tes yeux
Ils
perdent leur confiance, ils perdent leur lumière
Ma
bouche s'est séparée de ta bouche
Ma
bouche s'est séparée du plaisir
Et
du sens de l'amour, et du sens de la vie
Mes
mains se sont séparées de tes mains
Mes
mains laissent tout échapper
Mes
pieds se sont séparés de tes pieds
Ils
n'avanceront plus, il n'y a plus de route
Ils
ne connaîtront plus mon poids, ni le repos

Il
m'est donné de voir ma vie finir
Avec
la tienne
Ma
vie en ton pouvoir
Que
j'ai crue infinie

Et
l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau
Pareil
au tien, cerné d'un monde indifférent
J
'étais si près de toi que j'ai froid près des autres.
Ma morte vivante
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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