Poème attente+est - 4 Poèmes sur attente+est


4 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : atteinte atteintes atteints attenante attenantes attenants attenta attentai attentaient attentais attentait attentâmes attentant attentas attentasse attentassent attentasses attentassiez attentassions attentat attentât attentâtes attentatoire attentatoires attentats attente attentent attenter attentera ...


Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin
Ciel
dont j’ai dépassé la nuit
Plaines
toutes petites dans mes mains ouvertes
Dans
leur double horizon inerte indifférent
Le
front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin
Je
te cherche par delà l’attente
Par
delà moi même
Et
je ne sais plus tant je t’aime
Lequel
de nous deux est absent.
Le front aux vitres
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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Je n'attends pas de la Nature
Qu
'elle ajoute à mon coeur fougueux
Par
sa lumière et sa verdure,
Et
pourtant le printemps m'émeut:
Ces
mille petits paysages
Que
forment les arbres légers
Gonflés
d'un transparent feuillage
M
'arrêtent et me font songer.

Je
songe, et je vois que ton être,
Que
je n'entourais que d'amour,
Me
touche bien quand le pénètre
Le
subit éclat des beaux jours!

Sous
cet azur tu ne ressembles
Plus
à toi seul, mais à mes voeux,
À
ce grand coeur aventureux,
Aux
voyages qu'on fait ensemble,

Aux
villes où l'on est soudain
Rapprochés
par le romanesque,
la tristesse et l'ennui presque
Exaltent
le suave instinct.

J'imagine que la musique,
La
chaleur, la soif, les dangers,
Rendraient
le plaisir frénétique
Dans
la maison des étrangers!

Il
ne serait pas nécessaire
Que
tu comprisses ces besoins,
Tu
pourrais languir et te taire,
Dans
l'amour l'un seul a des soins.

Mais
si je ne dois te connaître
Que
dans un indolent séjour,
Loin
des palais où les fenêtres.
Montrent
les palmiers dans les cours,

Loin
de ces rives chaleureuses
, les nuits, les âmes rêvant
Prennent
, dans l'ardeur amoureuse,
Les
cieux constellés pour divan,

Si
jamais, - bonheur de naguère,
Enfance!
attente! volupté!
Nous
ne goûtons la joie vulgaire
Et
tendre, dans les soirs d'été,
De
voir que flamboie et fait rage
La
foire dans un petit bourg,
Et
que le cirque et son tapage
Viennent
s'immiscer dans l'amour,

Je
me bornerai à ta vie,
Aux
limites de tes souhaits,
Repoussant
le dieu qui convie
À
fuir la tendresse et la paix...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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