Poème avec+prime - 6 Poèmes sur avec+prime


6 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : avec épeurâmes épierrâmes éprîmes épurâmes parâmes parerâmes pariâmes Parme parme parmi parûmes perçâmes perçûmes périma périmai périmais périmait périmâmes périmas périmât périme périmé périmée périmées périmes périmés pérîmes Perm ...


Un astrologue un jour se laissa choir
Au fond d'un puits. On lui dit : " Pauvre bête,
Tandis qu'à peine à tes pieds tu peux voir,
Penses-tu lire au-dessus de ta tête ? "

Cette
aventure en soi, sans aller plus avant,
Peut servir de leçon à la plupart des hommes.
Parmi ce que de gens sur la terre nous sommes,
Il en est peu qui fort souvent
Ne se plaisent d'entendre dire
Qu'au livre du destin les mortels peuvent lire.
Mais ce livre, qu'Homère et les siens ont chanté,
Qu'est-ce, que le hasard parmi l'antiquité,
Et parmi nous la Providence ?
Or du hasard il n'est point de science :
S'il en était, on aurait tort
De l'appeler hasard, ni fortune, ni sort,
Toutes choses très incertaines.
Quant aux volontés souveraines
De Celui qui fait tout, et rien qu'avec dessein,
Qui les sait, que lui seul ? Comment lire en son sein ?
Aurait-il imprimé sur le front des étoiles
Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles ?
A quelle utilité ? Pour exercer l'esprit
De ceux qui de la sphère et du globe ont écrit ?
Pour nous faire éviter des maux inévitables ?
Nous rendre, dans les biens, de plaisir incapables ?
Et causant du dégoût pour ces biens prévenus,
Les convertir en maux devant qu'ils soient venus ?
C'est erreur, ou plutôt c'est crime de le croire.
Le firmament se meut, les astres font leur cours,
Le soleil nous luit tous les jours,
Tous les jours sa clarté succède à l'ombre noire,
Sans que nous en puissions autre chose inférer
Que la nécessité de luire et d'éclairer,
D'amener les saisons, de mûrir les semences,
De verser sur les corps certaines influences.
Du reste, en quoi répond au sort toujours divers
Ce train toujours égal dont marche l'univers ?
Charlatans, faiseurs d'horoscope,
Quittez les cours des princes de l'Europe ;
Emmenez avec vous les souffleurs tout d'un temps :
Vous ne méritez pas plus de foi que ces gens.

Je
m'emporte un peu trop revenons à l'histoire
De ce spéculateur qui fut contraint de boire.
Outre la vanité de son art mensonger,
C'est l'image de ceux qui bâillent aux chimères,
Cependant qu'ils sont en danger,
Soit pour eux, soit pour leurs affaires.
L' Astrologue qui se laisse tomber dans un puits
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 890 votes


Je ne veux pas souffrir du doute,
Ni
que tu m'épargnes, ni même
Que
, concevant combien je t'aime,
Tu
m'accompagnes sur ma route.

Quels
efforts pourraient comprimer
Ton
ennui, ton désir, tes voeux ?
Si
quelqu'un te plaît, va l'aimer !
Aborde
ces yeux, ces cheveux,
Dévaste
ce nouveau visage,
Goûte
ce coeur riant ou sage,
Cours
vers ton allègre espérance !
Tu
connaîtras la différence

De
la feinte et de la paresse
D
'avec mon incessante ivresse !
-
Un jour j'aurai ta préférence.
Il
n'est pour moi d'autre rivale
Qu
'une ardeur à la mienne égale !

Qu
'importe à mon coeur qui t'imprègne
De
sa tendre et secrète rage
Qu
'une femme que je dédaigne
Puisse
te plaire davantage !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 754 votes