Poème contre+coup - 18 Poèmes sur contre+coup


18 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : canoter canotera canoterai canoteraient canoterais canoterait canoteras canotèrent canoterez canoteriez canoterions canoterons canoteront canoteur canoteurs canotier canotiers cantatrice cantatrices canter canters cantharide cantharides cantharidine cantharidines Cantor cantre cantres cocontractant ...


L'homme insulté‚ qui se retient
Est
, à coup sûr, doux et patient.
Par
contre, l'homme à l'humeur aigre
Gifle
celui qui le dénigre.
Moi
, je n'agis qu'à bon escient :
Mais
, gare aux fâcheux qui me scient !
Qu
'ils soient de Château-l'Abbaye
Ou
nés à Saint-Germain-en-Laye,
Je
les rejoins d'où qu'ils émanent,
Car
mon courroux est permanent.
Ces
gens qui se croient des Shakespeares
Ou
rois des îles Baléares !
Qui
, tels des condors, se soulèvent !
Mieux
vaut le moindre engoulevent.
Par
le diable, sans être un aigle,
Je
vois clair et ne suis pas bigle.
Fi
des idiots qui balbutient !
Gloire
au savant qui m'entretient !


Rimes riches à l'oeil
Poèmes de Alphonse Allais

Citations de Alphonse Allais
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Grâce au hasard qui sur nous règne en maître,
Ici
nos pas ont pu se rencontrer.
Je
pars demain, et pour jamais peut-être
Dans
son caprice il va nous séparer.
Si
les conseils que ma bouche inconnue
A
prodigués à votre jeune foi
N
'ont point glissé sur votre âme ingénue,
Ma
chère enfant, souvenez-vous de moi.

J
'ai vingt-cinq ans, et beaucoup sont fanées
Parmi
les fleurs de mon heureux printemps.
Vous
, sur vos doigts vous comptez vos années
Et
d'avenir vos jours sont éclatants.
Pourquoi
vit-on ? Vous l'ignorez encore...
Longtemps
déjà j'ai creusé ce pourquoi.
Que
mon matin vaille au moins votre aurore !
Ma
chère enfant, souvenez-vous de moi.

Tout
est plaisir pour votre belle enfance,
Tout
, excepté l'ennui d'une leçon.
Mais
à grands pas la jeunesse s'avance ;
A
ce forban il faut payer rançon.
Bien
des soucis vous viendront avec elle !
Des
passions vous subirez la loi.
Sous
le fardeau si votre cœur chancelé,
Ma
chère enfant, sou venez-vous de moi.

De
votre vie, heureuse et pacifique,
Rien
ne pourra jamais troubler le cours.
Trop
loin de vous souffle la politique
Noir
ouragan qui bat nos plus beaux jours.
D
'un père allez retrouver la tendresse ;
Moi
, je retourne au procureur du roi :
Ce
tendre père a des fers pour caresse...
Ma
chère enfant, souvenez-vous de moi.

Heureux
l'ami dont le nom se conserve
Au
cœur de ceux dont il pressa la main !
Qui
sait le sort que le temps nous réserve,
Et
les écueils mis sur notre chemin ?
Il
se peut bien que plus tard je regrette
Les
calmes jours écoulés près de toi ;
En
quelque lieu que le destin te jette,
Ma
chère enfant, souviens-toi bien de moi.
Souvenez-vous de moi
Poèmes de Agénor Altaroche

Citations de Agénor Altaroche
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