Poème effort+autre - 13 Poèmes sur effort+autre


13 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : effara effarai effarais effarait effaras effarât effare effaré effarée effarées effarer effarera effarerai effarerais effarerait effareras effares effarés effort effraie effraiera effraierai effraierais effraierait effraieras effraies effrité effroi effrois ...


Il faudra bien pourtant que le jour vienne, un jour,
je ne pourrai plus t'aimer,
mon coeur sera dur, mon esprit sombre et sourd,
Ma
main froide et mes yeux fermés !

Cet
inutile effort pour ne pas te quitter,
Ce
vain espoir de vivre encor,
L
'horreur de déserter ma place à ton côté,
C
'est cela, rien d'autre, la mort !

Ce
n'est plus cette angoisse et ce scandale altier.
De
sombrer dans un noir séjour,
De
ne plus se sentir robuste et de moitié
Dans
tous les mouvements du jour !

Ce
n'est plus ce regret et ce décent orgueil
D
'adresser aux cieux constellés
L
'adieu méditatif et stupéfait d'un oeil
Qui
fut à leurs astres mêlé,

-
Mais n'être plus, parmi les humains inconnus,
Qui
vont chacun à leur labeur,
La
main forte et fidèle où tes doigts ont tenu,
Le
sein où s'est posé ton coeur;

N
'être plus le secret qui dit: C'est moi qui prends
Ce
qui te tourmente et te nuit;
N
'être plus ce désir anxieux et souffrant
Qui
songe à ton sommeil, la nuit;

N
'être plus ce brasier, qui tient ses feux couverts,
Dont
parfois tu n'as pas besoin !
Hais
qui saurait t'offrir un brûlant univers,
Si
tes voeux réclamaient ce soin.

N
'avoir plus, - ayant tout acquis et possédé,
-
Cette tâche, modeste enfin,
De
pouvoir, sans emphase, être prête à t'aider
Quand
ton esprit a soif et faim,

Voilà
ce qui m'effraie et comble de douleur
Une
âme à présent sans fierté.
Car
j'ai vraiment rendu de suffisants honneurs
Aux
cieux inhumains de l'été !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 753 votes


Je ne veux pas souffrir du doute,
Ni
que tu m'épargnes, ni même
Que
, concevant combien je t'aime,
Tu
m'accompagnes sur ma route.

Quels
efforts pourraient comprimer
Ton
ennui, ton désir, tes voeux ?
Si
quelqu'un te plaît, va l'aimer !
Aborde
ces yeux, ces cheveux,
Dévaste
ce nouveau visage,
Goûte
ce coeur riant ou sage,
Cours
vers ton allègre espérance !
Tu
connaîtras la différence

De
la feinte et de la paresse
D
'avec mon incessante ivresse !
-
Un jour j'aurai ta préférence.
Il
n'est pour moi d'autre rivale
Qu
'une ardeur à la mienne égale !

Qu
'importe à mon coeur qui t'imprègne
De
sa tendre et secrète rage
Qu
'une femme que je dédaigne
Puisse
te plaire davantage !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 754 votes