Poème mur+quand - 20 Poèmes sur mur+quand
20 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : émeri émeris émerisé émier émiera émierai émierais émierait émieras émir émirat émirs maïeur maïeurs maire maires mairie mairies mamours maori maorie maories maoris marais maraud maraudé mare marée marées ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeQuand Don Juan descendit vers l'onde souterraine
Et quand il eut donné son obole à Charon,
Un sombre mendiant, œil fier comme Antisthène,
D'un bras vengeur et fort saisit chaque aviron.
Montrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes,
Des femmes se tordaient sous le noir firmament,
Et, comme un grand troupeau de victimes offertes,
Derrière lui traînaient un long mugissement.
Sganarelle en riant lui réclamait ses gages,
Tandis que Don Luis avec un doigt tremblant
Montrait à tous les morts errant sur les rivages
Le fils audacieux qui railla son front blanc.
Frissonnant sous son deuil, la chaste et maigre Elvire,
Près de l'époux perfide et qui fut son amant,
Semblait lui réclamer un suprême sourire
Où brillât la douceur de son premier serment.
Tout droit dans son armure, un grand homme de pierre
Se tenait à la barre et coupait le flot noir ;
Mais le calme héros, courbé sur sa rapière,
Regardait le sillage et ne daignait rien voir.
Don Juan aux enfers
Poèmes de Charles Baudelaire
Citations de Charles Baudelaire
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 968 votes
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe t'aime pour toutes les femmes
Que je n'ai pas connues
Je t'aime pour tout le temps
Où je n'ai pas vécu
Pour l'odeur du grand large
Et l'odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond
Pour les premières fleurs
Pour les animaux purs
Que l'homme n'effraie pas
Je t'aime pour aimer
Je t'aime pour toutes les femmes
Que je n'aime pas
Qui me reflète sinon toi-même
Je me vois si peu
Sans toi je ne vois rien
Qu'une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd'hui
Il y a eu toutes ces morts
Que j'ai franchies
Sur de la paille
Je n'ai pas pu percer
Le mur de mon miroir
Il m'a fallu apprendre
Mot par mot la vie
Comme on oublie
Je t'aime pour ta sagesse
Qui n'est pas la mienne
Pour la santé je t'aime
Contre tout ce qui n'est qu'illusion
Pour ce cœur immortel
Que je ne détiens pas
Que tu crois être le doute
Et tu n'es que raison
Tu es le grand soleil
Qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi
Quand je suis sûr de moi
Tu es le grand soleil
Qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi
Quand je suis sûr de moi
Je t'aime
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 996 votes