Poème personne+des - 17 Poèmes sur personne+des


17 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épeurassent épeurassions épierrassent épierrassions éprissions épurassent épurassions hypersensibilité hypersensibilités hypersensible hypersensibles hypersonique hypersoniques paraissaient paraissant paraissent paraissions paraissons parassent parassions parasynthétique parasynthétiques parerassent parerassions paressaient paressant paressent paressions paressons ...


Ah! j'avais bien raison de craindre
Le
mol printemps et sa douceur !
Le beau soir tiède a ta tiédeur.
Tout
est humain, tout semble peindre,
Par
l'azur, le rêve, l'odeur,
Ta
personne.
Dans
le silence
Envahissant
, mouvementé,
De
ce soir proche de l'été,
C
'est ta grâce qui se balance.
Et
le vent chaud sur le chemin
Ô désir! mémoire ! espérance !
À
la vive et secrète aisance
Des
belles veines de tes mains
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 783 votes


Je t'aimais par les yeux, je puis
Me
détourner de ton visage,
Te
parler sans boire à ce puits
De
ton regard vibrant et sage.

Je
t'accosterai comme font
Les
prêtres avec les abbesses;
Plus
rien ne trouble et ne confond
Une
paupière qui s'abaisse.

Si
terrible que soit l'amour,
Si
spontané, ferme, invincible,
Le
coeur heureux l'aidait toujours...
Mais
tu me seras invisible.

Grave
, je porterai le deuil,
Que
nul hormis toi ne soupçonne,
De
dédaigner sur ta personne
L
'injuste beauté de ton oeil.

Quand
ta voix engageante et tiède
Voudra
reprendre le chemin
De
mon coeur, qui te vint en aide
Avec
la douceur de mes mains,

J
'aurai cet aspect d'infortune
Qui
surprend et fait hésiter;
Tu
pourras, sombre iniquité,
Croire
enfin que tu m'importunes !

Comment
me nuirait désormais
Ton
fin et vivant paysage
Si
mes yeux n'abordent jamais
Son
délicat coloriage ?

Si
jamais je ne me repais
De
la nourriture irritante
Par
quoi je détruisais ma paix ?
Si
plus rien en toi ne me tente ?

-
Et qu'étais-tu, toi que j'ai craint
Plus
que toute mort et tout blâme,
Si
ton charme succombe au frein
Du
noble souci de mon âme ?

Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 766 votes