Poème grimpe - 2 Poèmes sur grimpe


2 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : grimpa grimpai grimpaient grimpais grimpait grimpâmes grimpant grimpante grimpantes grimpants grimpas grimpasse grimpassent grimpasses grimpassiez grimpassions grimpât grimpâtes grimpe grimpé grimpée grimpées grimpent grimper grimpera grimperai grimperaient grimperais grimperait ...


Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne,
Ô
vase de tristesse, ô grande taciturne,
Et
t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis,
Et
que tu me parais, ornement de mes nuits,
Plus
ironiquement accumuler les lieues
Qui
séparent mes bras des immensités bleues.
Je
m'avance à l'attaque, et je grimpe aux assauts,
Comme
après un cadavre un choeur de vermisseaux,
Et
je chéris, ô bête implacable et cruelle !
Jusqu
cette froideur par où tu m'es plus belle !
Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 998 votes


Capitaine renard allait de compagnie
Avec
son ami bouc des plus haut encornés :
Celui-ci
ne voyait pas plus loin que son nez ;
L
'autre était passé maître en fait de tromperie.
La
soif les obligea de descendre en un puits :
chacun d'eux se désaltère.
Après
qu'abondamment tous deux en eurent pris,
Le
renard dit au bouc : " Que ferons-nous, compère ?
Ce
n'est pas tout de boire, il faut sortir d'ici.
Lève
tes pieds en haut, et tes cornes aussi ;
Mets-les
contre le mur : le long de ton échine
Je
grimperai premièrement ;
Puis
sur tes cornes m'élevant,
A
l'aide de cette machine,
De
ce lieu-ci je sortirai,
Après
quoi je t'en tirerai.
- Par
ma barbe, dit l'autre, il est bon ; et je loue
Les
gens bien sensés comme toi.
Je
n'aurais jamais, quant à moi,
Trouvé
ce secret, je l'avoue. "
Le
renard sort du puits, laisse son compagnon,
Et
vous lui fait un beau sermon
Pour
l'exhorter à patience.
" Si
le ciel t'eût, dit-il, donné par excellence
Autant
de jugement que de barbe au menton,
Tu
n'aurais pas, à la légère,
Descendu
dans ce puits. Or adieu : j'en suis hors ;
Tâche
de t'en tirer, et fais tous tes efforts ;
Car
pour moi, j'ai certaine affaire
Qui
ne me permet pas d'arrêter en chemin. "
En
toute chose il faut considérer la fin.
Le Renard et le Bouc
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 915 votes