Poème nouveau+combien - 2 Poèmes sur nouveau+combien


2 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : naevus naïve naïves naïveté navet neuve neuves névé névés neveu niveau nouveau nouveauté nov nova novai novais novait novas novât nove nové novée novées noves novés combien combientième combientièmes ...


Je connais plus d'un sot qui loue
Comme
le trésor le plus beau,
L
'amour que le bon peuple voue
A
ceux qui suivent son drapeau.
Du
peuple que me fait l'estime ?
Puisque
ce trésor si vanté
Ne
rapporteras un centime,

Fi de la popularité !

Cet
amour, fol et vain caprice,
Impose
, comme l'autre amour,
Chaque
jour nouveau sacrifice,
Et
nouveau tourment chaque jour,
A
ceux que chez nous il escorte
Combien
, hélas ! a-t-il coûté ?
Moi
, j'aime mieux ce qui rapporte,

Fi de la popularité !

Le
peuple, c'est une coquette
Habile
à plumer ses amants,
Et
qu'on voit changer d'amourette
Comme
un magistrat de serments.
Au
premier mois amour extrême,
Au
deuxième infidélité...
Chaque
mois m'apporte un douzième.

Fi de la popularité !

La
faveur du peuple bafoue
Celle
du pouvoir ? Sot motif !
L
'une a plus d'éclat, je l'avoue ;
Mais
l'autre a plus de positif.
L
'amour qu'aux siens le peuple donne
Reluit
sans poids ni densité ;
Je
préfère l'amour qui sonne.

Fi de la popularité !

Dans
une fable fort sensée,
Un
sage nous dit en beaux vers :
«
Si la treille est trop haut placée,
Criez
que les raisins sont verts. »
Pour
que le peuple nous encense,
S
'il faut réunir équité,
Vertu
, dévouement, éloquence,

Fi de la popularité !

Que
d'autres cherchent, sauf mécompte,
A
toucher des cœurs vains ou froids ;
J
'aime mieux toucher, pour mon compte,
Quatre
ou cinq mille francs par mois.
Lorsqu
'on reçoit si gros salaire,
On
peut clamer en sûreté,
Même
sous un roi populaire.

Fi
de la popularité !
Fi de la popularité
Poèmes de Agénor Altaroche

Citations de Agénor Altaroche
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Je ne veux pas souffrir du doute,
Ni
que tu m'épargnes, ni même
Que
, concevant combien je t'aime,
Tu
m'accompagnes sur ma route.

Quels
efforts pourraient comprimer
Ton
ennui, ton désir, tes voeux ?
Si
quelqu'un te plaît, va l'aimer !
Aborde
ces yeux, ces cheveux,
Dévaste
ce nouveau visage,
Goûte
ce coeur riant ou sage,
Cours
vers ton allègre espérance !
Tu
connaîtras la différence

De
la feinte et de la paresse
D
'avec mon incessante ivresse !
-
Un jour j'aurai ta préférence.
Il
n'est pour moi d'autre rivale
Qu
'une ardeur à la mienne égale !

Qu
'importe à mon coeur qui t'imprègne
De
sa tendre et secrète rage
Qu
'une femme que je dédaigne
Puisse
te plaire davantage !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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