Poème est+tristesse - 12 Poèmes sur est+tristesse
12 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : esché essai essaie essaies essais esse esses essieu essuie essuies est eusse eusses éthérisâtes terrassâtes terrestre terrestres tersâtes tétrastyle tétrastyles théorisâtes thyristor thyristors touriste touristes touristique touristiques tressâtes tressauta ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeAmi parmi tous les amis,
De quoi voudrions-nous nous plaindre ?
Aucun destin n'est compromis
Si l'amitié n'a pu s'éteindre.
Tu penses que seuls les amants,
Par la hâte et par les délices,
Ignorent le dolent supplice
De l'immense désoeuvrement;
Crois-tu que les corps et les bouches
Rendent le bonheur plus entier ?
La passion, dès qu'on y touche
Et qu'on l'observe, fait pitié !
- Accepte d'un coeur moins farouche
La tristesse de l'amitié...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe n'attends pas de la Nature
Qu'elle ajoute à mon coeur fougueux
Par sa lumière et sa verdure,
Et pourtant le printemps m'émeut:
Ces mille petits paysages
Que forment les arbres légers
Gonflés d'un transparent feuillage
M'arrêtent et me font songer.
Je songe, et je vois que ton être,
Que je n'entourais que d'amour,
Me touche bien quand le pénètre
Le subit éclat des beaux jours!
Sous cet azur tu ne ressembles
Plus à toi seul, mais à mes voeux,
À ce grand coeur aventureux,
Aux voyages qu'on fait ensemble,
Aux villes où l'on est soudain
Rapprochés par le romanesque,
Où la tristesse et l'ennui presque
Exaltent le suave instinct.
J'imagine que la musique,
La chaleur, la soif, les dangers,
Rendraient le plaisir frénétique
Dans la maison des étrangers!
Il ne serait pas nécessaire
Que tu comprisses ces besoins,
Tu pourrais languir et te taire,
Dans l'amour l'un seul a des soins.
Mais si je ne dois te connaître
Que dans un indolent séjour,
Loin des palais où les fenêtres.
Montrent les palmiers dans les cours,
Loin de ces rives chaleureuses
Où, les nuits, les âmes rêvant
Prennent, dans l'ardeur amoureuse,
Les cieux constellés pour divan,
Si jamais, - bonheur de naguère,
Enfance! attente! volupté!
Nous ne goûtons la joie vulgaire
Et tendre, dans les soirs d'été,
De voir que flamboie et fait rage
La foire dans un petit bourg,
Et que le cirque et son tapage
Viennent s'immiscer dans l'amour,
Je me bornerai à ta vie,
Aux limites de tes souhaits,
Repoussant le dieu qui convie
À fuir la tendresse et la paix...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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