Poème garder+ton - 6 Poèmes sur garder+ton

6 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : cacarder cacardera cacarderai cacarderaient cacarderais cacarderait cacarderas cacardèrent cacarderez cacarderiez cacarderions cacarderons cacarderont carder cardera carderai carderaient carderais carderait carderas cardère cardèrent cardères carderez carderiez carderions carderons carderont cardeur cardeurs cardiorespiratoire cardiorespiratoires cocardier cocardière cocardières cocardiers corder cordera corderai corderaient corderais corderait corderas cordèrent corderez corderiez corderions corderons corderont cordier cordiers corridor corridors corroder corrodera corroderai corroderaient corroderais corroderait corroderas corrodèrent corroderez corroderiez corroderions corroderons corroderont garder gardera garderai garderaient garderais garderait garderas gardèrent garderez garderie garderies garderiez garderions garderons garderont gardeur gardeurs quarderonna quarderonnai quarderonnaient quarderonnais quarderonnait quarderonnâmes quarderonnant quarderonnas quarderonnasse quarderonnassent quarderonnasses quarderonnassiez quarderonnassions quarderonnât quarderonnâtes quarderonne quarderonné quarderonnée quarderonnées quarderonnent quarderonner quarderonnera quarderonnerai quarderonneraient quarderonnerais quarderonnerait quarderonneras quarderonnèrent quarderonnerez quarderonneriez quarderonnerions quarderonnerons quarderonneront quarderonnes quarderonnés quarderonnez quarderonniez quarderonnions quarderonnons étaient étain étains étançon étançons étant éteins éteint étend étêtaient étêtant étêtent étêtions étêtons éthane éthanes étions étonna étonnai étonnais étonnait étonnas étonnât étonne étonné étonnée étonnées étonnes étonnés hâtaient hâtant hâtent hâtions hâtons ôtaient ôtant ôtent ôtions ôtons taenia taenias tahitien tahitienne tahitiennes tahitiens tain tains tan tança tançai tançaient tançais tançait tançant tanças tançât tançons tanin tanins tanisé tanna tannai tannais tannait tannas tannât tanne tanné tannée tannées tannes tannés tannisé tans tant taon taons tâtaient tatane tatanes tâtant tâtent Tatiana tâtions tâtonna tâtonnai tâtonnais tâtonnait tâtonnas tâtonnât tâtonne tâtonné tâtonnes tâtons tatouaient tatouant tatouent tatouions tatouons teins teint teinté tenaient tenais tenait tenant tend ténia ténias tenions tennis tenon tenons tenté tenu ténu tenue ténue tenues ténues ténuité tenus ténus tétaient tétanie tétanies tétanisé tétanos tétant tètent tétin tétine tétines tétins tétions téton tétons teuton teutonne teutonnes teutons théatin théatins théine théines thon thons thune thunes tian tians tien tienne tiennes tiens tient tin tins tint tînt tinté titan titane titanes titans ton tond tonie tonies tonna tonnais tonnait tonne tonné tonneau tonnes tons tonus toton totons touaient touant touent touions touons tuaient tuant tuent tuions tune tunes Tunis tuons tutoient ...

Quand tu me plaisais tant que j'en pouvais mourir,
Quand je mettais l'ardeur et la paix sous ton toit,
Quand je riais sans joie et souffrais sans gémir,
Afin d'être un climat constant autour de toi;

Quand ma calme, obstinée et fière déraison
Te confondait avec le puissant univers,
Si bien que mon esprit te voyait sombre ou clair
Selon les ciels d'azur ou les froides saisons,

Je pressentais déjà qu'il me faudrait guérir
Du choix suave et dur de ton être sans feu,
J'attendais cet instant où l'on voit dépérir
L'enchantement sacré d'avoir eu ce qu'on veut :
Instant éblouissant et qui vaut d'expier,
Où, rusé, résolu, puissant, ingénieux,
L'invincible désir s'empare des beaux pieds,
Et comme un thyrse en fleur s'enroule jusqu'aux yeux !

Peut-être ton esprit à mon âme lié
Se plaisait-il parmi nos contraintes sans fin,
Tu n'avais pas ma soif, tu n'avais pas ma faim,
Mais moi, je travaillais au désir d'oublier !

- Certes tu garderas de m'avoir fait rêver
Un prestige divin qui hantera ton cooeur,
Mais moi, l'esprit toujours par l'ardeur soulevé,
Et qu'aurait fait souffrir même un constant bonheur,

Je ne cesserai pas de contempler sur toi,
Qui me fus imposant plus qu'un temple et qu'un dieu,
L'arbitraire déclin du soleil de tes yeux
Et la cessation paisible de ma foi !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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Dans mon âme a fleuri le miracle des roses.
Pour le mettre à l’abri, tenons les portes closes.

Je défends mon bonheur, comme on fait des trésors,
Contre les regards durs et les bruits du dehors.

Les rideaux sont tirés sur l’odorant silence.
Où l’heure au cours égal coule avec nonchalance.

Aucun souffle ne fait trembler le mimosa
Sur lequel, en chantant, un vol d’oiseaux pesa.

Notre chambre paraît un jardin immobile
Où des parfums errants viennent trouver asile.

Mon existence est comme un voyage accompli.
C’est le calme, c’est le refuge, c’est l’oubli.

Pour garder cette paix faite de lueurs roses,
O ma Sérénité ! tenons les portes closes.

La lampe veille sur les livres endormis,
Et le feu danse, et les meubles sont nos amis.

Je ne sais plus l’aspect glacial de la rue
Où chacun passe, avec une hâte recrue.

Je ne sais plus si l’on médit de nous, ni si
L’on parle encor… les mots ne font plus mal ici.

Tes cheveux sont plus beaux qu’une forêt d’automne,
Et ton art soucieux les tresse et les ordonne.

Oui, les chuchotements ont perdu leur venin,
Et la haine d’autrui n’est plus qu’un mal bénin.

Ta robe verte a des frissons d’herbes sauvages,
Mon amie, et tes yeux sont pleins de paysages.

Qui viendrait, nous troubler, nous qui sommes si loin
Des hommes ? deux enfants oubliés dans un coin ?

Loin des pavés houleux où se fanent les roses,
Où s'éraillent les chants, tenons les portes closes….
Intérieur
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien

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