Poème savoir+vais - 10 Poèmes sur savoir+vais


10 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : sauver sauvera sauverai sauverais sauverait sauveras sauveur sauveurs savart saveur saveurs savoir savoura savourai savourais savourait savouras savourât savoure savouré savourée savourées savourer savourera savourerai savourerais savourerait savoureras savoures ...


Le temps n'a pas toujours une égale valeur,
Tu
cours et je suis immobile,
Je
t'attends; cela met quelque chose en mon coeur
De
frénétique et de débile !

J
'entame avec l'instant un infime combat
Que
départage le silence.
L
'heure, qui tout d'abord semblait me parler bas,
Frappe
soudain à coups de lance.

Elle
semble savoir, et garder son secret,
Le
destin se confie à elle;
On
ne pénètre pas dans cette ample forêt
rien n'est promis ni fidèle !

-
Puisque la passion, en son sauvage trot,
Gaspille
sa richesse amère,
Révérons
ces instants de la vie éphémère
Dont
chacun nous semblait de trop !

Attendre:
épuisement sanglant de l'espérance,
Tentative
vers le hasard,
Hâte
qui se prolonge, indécise souffrance
De
savoir s'il est tôt ou tard !

Impatience
juste, exigeante et soumise,
À
qui manque, pour bien lutter,
Le
pouvoir défendu de refaire à sa guise
L
'univers puissant et buté !

-
Certes, mon coeur ne veut te faire aucun reproche
Des
minutes que tu perdais;
Tu
me savais vivante, active, sûre et proche,
Moi
, cependant, je t'attendais !

Sans
doute la démente et subite tristesse
Qui
se mêle aux jeux éperdus
Est
le profond sanglot refoulé que nous laisse
La
douleur d'avoir attendu !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Amants brûlants d'amour, Savants aux pouls glaciaux
Nous
aimons tout autant dans nos saisons du jour
Nos
chats puissants mais doux, honorant nos tripots
Qui
, sans nous, ont trop froid, nonobstant nos amours.

Ami
du Gai Savoir, ami du doux plaisir
Un
chat va sans un bruit dans un coin tout obscur
Oh
Styx, tu l'aurais pris pour ton poulain futur
Si
tu avais, Pluton, aux Sclavons pu l'offrir!

Il
a, tout vacillant, la station d'un hautain
Mais
grand sphinx somnolant au fond du Sahara
Qui
paraît s'assoupir dans un oubli sans fin:

Son
dos frôlant produit un influx angora
Ainsi
qu'un gros diamant pur, l'or surgit, scintillant
Dans
son voir nictitant divin, puis triomphant
Nos Chats
Poèmes de Georges Perec

Citations de Georges Perec
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