Poème sembler+sans - 3 Poèmes sur sembler+sans


3 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : sembla semblable semblablement semblables semblai semblaient semblais semblait semblâmes semblant semblante semblantes semblants semblas semblasse semblassent semblasses semblassiez semblassions semblât semblâtes semble semblé semblent sembler semblera semblerai sembleraient semblerais ...


Il est donc vrai ? Je garde en quittant la patrie,
Ô profonde douleur ! un coeur indifférent.
Pas de regard aimé, pas d'image chérie,
Dont mon oeil au départ se détache en pleurant.

Ainsi partent tous ceux que le désespoir sombre
Dans quelque monde à part pousse à se renfermer,
Qui, voyant l'homme faible et les jours remplis d'ombre,
Ne se sont pas senti le courage d'aimer.

Pourtant, Dieu m'est témoin, j'aurais voulu sur terre
Rassembler tout mon coeur autour d'un grand amour,
Joindre à quelque destin mon destin solitaire,
Me donner sans regret, sans crainte, sans retour.

Aussi ne croyez pas qu'avec indifférence
Je contemple s'éteindre, au plus beau de mes jours,
Des bonheurs d'ici-bas la riante espérance :
Bien que le coeur soit mort, on en souffre toujours.
Le départ
Poèmes de Louise Ackermann

Citations de Louise Ackermann
Plus sur ce poème | Voter pour ce poème | 619 votes

Ne forçons point notre talent,
Nous
ne ferions rien avec grâce :
Jamais
un lourdaud, quoi qu'il fasse,
Ne
saurait passer pour galant.
Peu
de gens, que le ciel chérit et gratifie,

Ont
le don d'agréer infus avec la vie.
C
'est un point qu'il leur faut laisser,
Et
ne pas ressembler à l'âne de la fable,
Qui
pour se rendre plus aimable
Et
plus cher à son maître, alla le caresser.
" Comment ?
disait-il en son âme,
Ce
chien, parce qu'il est mignon,
Vivra
de pair à compagnon

Avec
Monsieur, avec Madame ;
Et
j'aurai des coups de bâton ?
Que
fait-il ? il donne la patte ;
Puis
aussitôt il est baisé :
S
'il en faut faire autant afin que l'on me flatte,
Cela
n'est pas bien malaisé. "

Dans
cette admirable pensée,
Voyant
son maître en joie, il s'en vient lourdement,
Lève
une corne toute usée,
La
lui porte au menton fort amoureusement,
Non
sans accompagner, pour plus grand ornement,
De
son chant gracieux cette action hardie.

" Oh !
oh ! quelle caresse !et quelle mélodie !
Dit
le maître aussitôt. Holà, Martin-bâton ! "
Martin-bâton
accourt : l'âne change de ton.
Ainsi
finit la comédie.

L' Ane et le petit Chien
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 842 votes