Poème secret+art - 20 Poèmes sur secret+art
20 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : sacra sacrai sacrais sacrait sacras sacrât sacre sacré sacrée sacrées sacrer sacrera sacrerai sacrerais sacrerait sacreras sacres sacrés sacret saucer saucera saucerai saucerais saucerait sauceras saucier saucière saucières sauciers ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLe temps n'a pas toujours une égale valeur,
Tu cours et je suis immobile,
Je t'attends; cela met quelque chose en mon coeur
De frénétique et de débile !
J'entame avec l'instant un infime combat
Que départage le silence.
L'heure, qui tout d'abord semblait me parler bas,
Frappe soudain à coups de lance.
Elle semble savoir, et garder son secret,
Le destin se confie à elle;
On ne pénètre pas dans cette ample forêt
Où rien n'est promis ni fidèle !
- Puisque la passion, en son sauvage trot,
Gaspille sa richesse amère,
Révérons ces instants de la vie éphémère
Dont chacun nous semblait de trop !
Attendre: épuisement sanglant de l'espérance,
Tentative vers le hasard,
Hâte qui se prolonge, indécise souffrance
De savoir s'il est tôt ou tard !
Impatience juste, exigeante et soumise,
À qui manque, pour bien lutter,
Le pouvoir défendu de refaire à sa guise
L'univers puissant et buté !
- Certes, mon coeur ne veut te faire aucun reproche
Des minutes que tu perdais;
Tu me savais vivante, active, sûre et proche,
Moi, cependant, je t'attendais !
Sans doute la démente et subite tristesse
Qui se mêle aux jeux éperdus
Est le profond sanglot refoulé que nous laisse
La douleur d'avoir attendu !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeEnfin je puis ne plus épier le printemps !
Je cesse d'écouter, d'une oreille attentive,
Ce frémissant secret qui soulève et ravive,
Et dont j'ai vénéré le bruit sourd et montant !
Je puis me reposer de la tâche royale
De recueillir avec des sens religieux
L'appel de la nature aux trompeuses cymbales,
Qui veut relier l'homme à d'inutiles cieux !
L'univers n'a plus rien qu'il m'ôte ou qu'il m'apporte,
Mon être est à l'écart de ses jeux décevants,
Dans un tombeau sacré je suis comme une morte,
Et ma vie est encore en pleurs dans un vivant !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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